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SOUMISSION

L’entretien d’un plancher de bois huilé

Astuces,  Entretien de plancher

par Denis Linteau | Les planchers huilés ont le défaut de leur qualité : ils ont l’air naturels et comme la nature, ils changent avec le temps. Au contact des éléments ambiants comme l’air, la chaleur et la lumière, l’huile qu’ils contiennent s’évapore peu à peu. Des nettoyages inappropriés accélèrent également leur assèchement. Par contre, les éraflures et autres marques superficielles y sont peu apparentes et peuvent être corrigées facilement. On peut aussi effacer soi-même certaines vilaines taches, il suffit d’avoir un peu d’huile à la maison.   Vernis vs huile : deux logiques différentes On me demande souvent quel fini est le plus pratique : un plancher verni ou un plancher huilé. À cela, mes réponses commencent presque systématiquement par « ça dépend de… ». Je résume. Les planchers vernis peuvent être frottés, nettoyés, astiqués à l’excès. D’ailleurs, beaucoup de gens les aiment encore ainsi. Au quotidien, ils résistent aux petits dégâts, ne jaunissent pas, ne changent pas vraiment d’apparence. Néanmoins, il est important de suivre la méthode de nettoyage et certaines mauvaises habitudes sont à éviter. Lorsque ces conditions sont respectées, les planchers vernis peuvent facilement durer 15-20 ans. Par contre, s’ils sont profondément atteints par des égratignures ou encore si le vernis est usé prématurément, on ne peut faire soi-même les correctifs. Un sablage et un vernissage professionnel sont alors requis sur à la grandeur du plancher. Les planchers de bois huilé ont un autre type de résistance. Malgré le fait qu’ils se nettoient avec des produits spéciaux, il est presque conseillé de ne pas trop les frotter ! Pourquoi ? Simplement parce que tout leur charme vient du fait qu’ils vieillissent et qu’ils ne sont pas parfaits. Ceci dit, après deux ou trois ans, les endroits très fréquentés devront être huilés à nouveau. La bonne nouvelle pour les propriétaires, c’est qu’ils peuvent le faire eux-mêmes. Et si, avant la fin de cette période, des marques et des égratignures sont présentes sur le plancher, les retouches se font également facilement, avec un peu d’huile. Techniquement, un plancher huilé n’a plus jamais à être sablé au complet de sa vie.   L’entretien usuel et les précautions à prendre L’entretien hebdomadaire de votre plancher huilé n’est pas sorcier. Passez l’aspirateur avec une brosse souple, le balai ou la vadrouille pour enlever les saletés comme la poussière et le sable. Pour les petites taches, vaporisez un des produits de nettoyage spécifiquement mis au point pour le bois huilé, comme Bona Soap par exemple. Ces nettoyants à faible pH sont composés de produits naturels qui n’attaquent pas l’huile. Passez ensuite un chiffon absorbant ou un balai avec serpillière pour essuyer. Aucun rinçage à l’eau n’est nécessaire. Par ailleurs, si un plancher huilé demande qu’on soit capable de tolérer certaines imperfections, cela ne veut pas dire que l’on peut être négligent pour autant. Dans une résidence privée, les précautions suivantes permettent à la beauté du bois huilé de perdurer : Ne laissez pas s’accumuler des particules dures (du sable, par ex.) sur les planchers huilés ; Évitez de laver le bois franc à grande eau ; Ne laissez pas des animaux domestiques se promener sur les parquets huilés avec leurs griffes non taillées et non limées ; Évitez de marcher avec des chaussures à talon aiguille sur le bois franc ; N’employez aucune cire, nettoyant à planchers pré-vernis, solvant ou détersif pour détacher les surfaces.   L’entretien cyclique Quelques facteurs causent également l’usure du plancher de bois franc huilé. Par exemple, s’il y a beaucoup de circulation dans la maison, d’entrées et de sorties, de jeunes enfants ou encore des animaux, il sera normal de voir des zones plus usées. Au bout de deux ou trois ans, certains endroits des planchers huilés devront donc être « nourris » à nouveau. L’essence du bois a également sa place dans l’équation. L’érable par exemple, possède un grain serré et absorbe une moins grande quantité d’huile. Par contre, un huilage n’implique pas inévitablement que l’on doive couvrir tout le plancher et les applications circonscrites d’huile ne laissent aucune démarcation. Dans les endroits moins passants, les chambres par exemple, un fini huilé peut rester beau pendant cinq ou six ans. Pour ce qui est du grand huilage complet, il est souvent requis après huit ou dix ans. Entre temps, il est aussi possible de revitaliser le bois en profondeur quand plusieurs bons nettoyages ont été nécessaires. Des fabricants comme Bona, Livos et Signa proposent des « Oil Systems » qui redonnent de la richesse aux planchers de bois huilé. Attention : cela ne veut pas dire qu’il faut en abuser ! Effectivement, ceux-ci contiennent des cires qui peuvent rendre le bois collant.   Faire disparaître les marques Un plancher huilé ne possède pas véritablement de pellicule, de feuil, comme c’est le cas avec le vernis. L’huile a plutôt saturé le bois, l’a imperméabilisé, et elle a légèrement cristallisé en surface lors du ponçage de finition. Ce type de protection permet aux gens de faire eux-mêmes des retouches sur leurs planchers. Voici comment faire. Primo, il faut frotter doucement la zone plus pâle ou desséchée, dans le sens du bois. Utilisez un papier abrasif 150, 180 ou 200; plus le bois est mou, plus le grain doit être fin (chiffre élevé). Cette étape sert simplement à ce que l’huile pénètre mieux dans le bois. Ensuite, enlevez la poussière avec un linge humide ou avec l’aspirateur. Mettez de l’huile de finition sur un tampon synthétique et appliquez sur la zone ciblée. Attendez 15 minutes, puis enlevez l’excédent avec un linge sec. Si une autre couche est requise, attendez 24 heures avant de répéter l’opération. L’idéal est de prendre la même huile de finition que celle utilisée lors des travaux d’huilage par les artisans. S’il y a de grosses rayures, laissez simplement l’huile les combler ; rien n’y paraîtra. Si le plancher a été teint, il faut appliquer de la teinture dans l’égratignure à l’aide d’un coton-tige et attendre au lendemain avant de mettre de l’huile par-dessus.   Truc de l’expert En terminant, je voulais vous partager une astuce qui vous

13 juillet 2018 / 0 Commentaire
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Un plancher qui craque n’est pas une fatalité

Pose de plancher

par Denis Linteau | Techniquement, un plancher est une surface qui joue un rôle porteur et qui fait partie de la charpente d’une maison. Le plancher est constitué d’un assemblage de solives sur lequel des panneaux de contre-plaqués ou des planches sont fixés. C’est le revêtement de finition qui peut être en bois franc : le parquet. On pense souvent qu’un parquet est synonyme de craquements. Ce n’est pas nécessairement le cas et souvent, ces craquements proviennent d’ailleurs.   Vibrations et grincements : quand le plancher bouge trop Un plancher de bois franc qui fait du bruit lorsque l’on marche dessus, ça peut être énervant. Parfois même, la valeur de la maison ayant des planchers qui craquent peut baisser à cause de ce problème… qui n’inspire pas confiance. Heureusement, il est possible de corriger la situation. L’idéal est de s’en remettre à l’expertise de professionnels dont le métier est de poser ou de remettre à neuf des planchers. Un « plancher qui craque » est en fait un plancher qui émet des grincements, soit des bruits résultant de la friction entre les planches, des lames ou d’autres pièces constitutives du plancher. Cette friction engendre des vibrations, plus ou moins grosses selon les jeux présents, d’où les sons émanant du plancher. Il est donc nécessaire de bien identifier les endroits qui posent problème, c’est-à-dire là où les pièces de bois « bougent », avant de vouloir corriger la situation.   La pose du parquet est décisive Le parquet, le sous-plancher et la structure correspondante peuvent être en cause lorsqu’il y a des grincements. Tenons-nous-en au parquet pour commencer. Les planchers de bois franc traditionnels sont faits de lattes, aussi appelées planchettes, d’une largeur de 2 ou 3 po et d’une épaisseur de ¾ po. Ce sont ces lattes que nous sablons, teignons, vernissons ou huilons chez Sélection Bois Francs quand les maisons ont un certain âge. Quand il s’agit de résidences plus récentes, les remises à neuf touchent plutôt des planchers pré-vernis qui sont faits en usine. Dans les deux cas, les parquets qui n’ont pas été posés dès le départ par des installateurs compétents sont ceux qui ont le plus de problèmes de craquement. Pourquoi? Simplement parce que seuls des experts savent ajuster leurs techniques et leur méthode d’installation en fonction de la réalité de la maison et de sa construction. Par exemple, l’épaisseur et le type de sous-plancher (planches, plywood, etc.) ou la distance entre les solives peuvent avoir une influence sur la façon dont le revêtement sera posé.   Humidité : un facteur déterminant Pendant et après la pose d’un plancher, différents facteurs sont eux aussi à surveiller. Ainsi, le taux d’humidité du bois formant le sous-plancher a un impact sur le revêtement choisi tel que le merisier, le frêne ou le chêne, et ce, même si les lattes posées ont le bon taux d’humidité, soit entre 6 % et 10 %. Un sous-plancher trop humide, soit de plus de 12 % d’humidité dans le bois, transmettra son humidité aux lattes, lesquelles auront tendance à gonfler par la suite. Le taux d’humidité ambiant dans la zone où se font les travaux a la même conséquence s’il est trop élevé. C’est pourquoi, à la pose du plancher comme ultérieurement, le taux d’humidité maximum dans une maison ne devrait jamais dépasser 45 %. Dans le cas d’une maison neuve, les solives et le sous-plancher relâcheront leur humidité durant quelques années après la construction. C’est un phénomène normal. Une fois ces pièces relativement asséchées, les attaches fixant les lamelles ou les planches de bois franc peuvent devenir moins efficaces. Manque de fixité, friction et donc grincements sont alors possibles lorsque des personnes marchent sur le plancher. Il est donc très important de contrôler le taux d’humidité et la température dans la maison sur une base régulière. À la longue, si le bois franc est plus humide que le sous-plancher, de plus ou moins 5 %, cela amène une contrainte en déformation sur les planches. C’est à ce moment qu’elles finissent par bouger et par faire du bruit. L’idéal est d’éviter les trop grands écarts et de conserver les conditions idéales c’est-à-dire 20-23 °C et 35-45 % d’humidité.   Des correctifs variables Les problèmes de craquement ne sont pas tous de la même ampleur. Il est parfois possible de réduire considérablement le bruit en appliquant quelques petits trucs simples. Par exemple, si votre beau plancher en érable commence à se faire un peu entendre, faire pénétrer de la poudre pour bébé entre les planches qui grincent est une solution efficace. Le bruit cessera tout de suite ! Par contre, si « ça craque beaucoup » et que votre saupoudrage ne donne rien, des correctifs plus importants seront requis. Il se peut que vous deviez alors confier à des experts le soin d’enlever et de reposer certaines lames de bois franc, voire tout le parquet. Des vis pourront y être mises ici et là, soit par le dessus (leur tête est ensuite recouverte d’un mastic imitant le bois) ou par le dessous (les vis ne doivent pas transpercer le bois franc). Chez Sélection Bois Francs, lorsque nous posons un parquet ou que nous réparons une section de plancher avant de le sabler et de le vernir, nous utilisons des clous spéciaux plutôt que des agrafes. La raison est simple, cette technique permet d’assurer une plus grande stabilité. Quant aux attaches, il faut les disposer à tous les 6 à 8 po, avec un minimum de deux par latte et éviter de fixer des attaches à moins de 2-3 pouces à leurs extrémités. Un autre aspect non négligeable : l’ajustement de la force du marteau pneumatique durant l’installation. Avec une pression d’air trop élevée, les attaches seront enfoncées trop profondément dans la languette et une pression excessive sera imposée au bois franc. Pour ajuster leur marteau pneumatique, nos artisans tiennent compte de la dureté du bois et du type de sous-plancher.   Problèmes de structure Un plan cher sonore peut aussi se corriger en réparant le sous-plancher par le dessus. Une fois le bois franc enlevé, des planches ou certains

6 juillet 2018 / 0 Commentaire
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Protection du bois franc : l’ABC pour huiler correctement un plancher

Huilage de plancher

par Denis Linteau | Depuis quelques années, la tendance des planchers de bois huilé est en plein essor. Leur fini mat et imparfait les fait paraître plus vivants et les rend irrésistibles pour de plus en plus de propriétaires. Tout comme les vieux cuirs, les planchers huilés s’embellissent grandement avec le temps et, en les revitalisant de temps à autre, leur durée de vie devient sans limite. Une seule condition doit cependant être respectée : il faut que des sableurs experts aient au départ fait le travail ! Gros plan sur le traitement à l’huile des parquets.   Couche #1 : l’imprégnation du bois Un plancher huilé est le résultat de différentes opérations. Une fois le bois correctement mis à nu lors du sablage et teint comme il se doit si telle est la demande du client, la première étape spécifique à l’huilage est celle de l’application de la première couche d’huile. Il n’y a pas de scellement proprement dit, comme pour le vernis, les artisans visent plutôt à imbiber le bois. Ils utilisent une huile de fond « imprégnante » lors de cette étape. Un tandem fait le travail, appliquant l’huile dans le sens du bois sur toute la surface à traiter. L’un des artisans fait le découpage au pinceau. L’autre étend l’huile à l’aide d’un rouleau ayant des poils de 6-8 mm de longueur ou d’un applicateur muni d’une peau de mouton du même type que celle utilisée pour la teinture. Notez qu’une peau synthétique fait très bien l’affaire lorsque le plancher n’est pas endommagé. Il faut néanmoins mettre une généreuse quantité d’huile sur le plancher. Un litre d’huile Bona peut couvrir jusqu’à 150 pi2. Ce type d’huile est plus liquide et est conçu pour pénétrer rapidement le grain du bois.   Une saturation pour le long terme Il est important de laisser agir l’imprégnant de fond une quinzaine de minutes. Tout ne sera pas absorbé par le bois après cette attente, mais ce n’est pas grave. Effectivement, l’absorption peut varier d’une essence de bois à l’autre. Ce qui est cependant requis, c’est de prendre la peine de bien essuyer l’excédent d’huile. On peut le faire à la main à l’aide d’un linge dédié ou encore utiliser la polisseuse munie du même type de tissu. On installe ensuite sous cette même polisseuse Bona un tampon en laine d’acier de niveau moyen. Un artisan passe alors lentement l’appareil sur tout le plancher. Cette opération vise essentiellement à faire augmenter la température de l’huile présente dans le bois pour lui permettre de pénétrer davantage le bois. Cela permet aussi d’imperméabiliser le parquet. À ce stade, l’apparence du fini n’est pas ce qui compte le plus, même si ce dernier doit tout de même avoir un aspect uniforme en surface. D’ailleurs, la laine d’acier utilisée ne doit pas être trop abrasive. Sachez que certains sableurs réalisent un léger ponçage à ce stade, avec un papier #800. Cependant, avec les huiles que j’utilise chez mes clients, je ne le conseille pas. En fait, l’huile superflue est captée par le tampon et relâchée aux endroits où le bois est plus sec. Les fissures et les espaces entre les planches ne changent rien à l’opération ; l’huile qui s’y accumule n’est pas un problème. La réalisation de la saturation du bois avec de l’huile se fait dans la même journée.   Couche #2 : le fini protecteur Le lendemain, une vérification est toujours de rigueur. Cela se fait à l’aide d’un linge sec que l’on frotte ici et là sur le plancher. Il faut que l’huile ait pénétré complètement et que le bois soit sec en surface. Durant le temps de séchage, je déconseille fortement de marcher en bottes sur le plancher de bois ou encore de laisser les animaux domestiques y circuler, car cela peut altérer la surface du plan cher par endroits. Si la surface est belle, une seconde et dernière application d’huile peut commencer. Pour cette couche de finition, un autre type d’imprégnant est utilisé, plus épais et contenant des additifs. Pour une rare fois, l’équipe de Sélection Bois Francs n’emploie pas un produit Bona à cette occasion. Cette étape nécessite, elle aussi, une généreuse couche d’imprégnant en utilisant un applicateur, un rouleau et un pinceau. Quinze minutes sont une fois de plus laissées à l’huile de finition pour qu’elle se place et pénètre partiellement. L’excédent est ensuite bien épongé. Il ne faut impérativement pas sauter cette étape intermédiaire, car laisser du liquide en surface peut compromettre la fonction très importante de l’étape suivante. En effet, c’est durant celle-ci qu’il y aura, en quelque sorte, une cristallisation de l’huile et la création d’un fini protecteur pour le plancher.   Polissage et tampons Une fois l’huile de finition bien épongée, un artisan commence à polir le plancher. Cette fois, il muni la polisseuse d’un tampon synthétique de 3/4 po d’épaisseur et de 16 po de diamètre. Il déplace l’appareil de gauche à droite, section par section et dans le sens du bois. Il est primordial de laisser travailler le coussinet et de ne rien forcer. Cette opération va décider du genre de fini qu’aura le plancher. Un autre artisan polit à la main les endroits non atteints. Il peut aussi utiliser une ponceuse orbitale, sur le disque de laquelle a été fixé le même type de tampon. Norton, le fabricant des tampons polisseurs dont nous nous servons, offre trois niveaux de rugosité : vert, rouge et blanc. Les tampons verts sont les plus mordants; on les utilise pour donner un fini mat au plancher. Les tampons rouges, moins rugueux, donnent un fini semi-lustré, alors que les blancs, très doux, produisent un fini presque lustré. Chez Sélection Bois Francs, nous travaillons presque toujours avec les tampons verts, car un parquet huilé est le plus beau lorsqu’il est mat. Durables, ces coussinets peuvent polir jusqu’à 600 pi2. C’est uniquement lorsqu’ils se remplissent trop d’huile qu’il faut les remplacer, car cela altère leur effet abrasif et ils ne permettent plus de créer la cristallisation voulue. D’où l’importance de l’essuyage avant le polissage.   Vérification finale C’est à la

28 juin 2018 / 0 Commentaire
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Charmes et contraintes des parquets huilés

Huilage de plancher

par Denis Linteau | En Europe, 90 % des parquets de bois franc sont huilés et non vernis. Au Québec, cette statistique tourne plutôt aux alentours de 40 %, si je me fie à ma clientèle. Cependant, cette proportion est en nette progression depuis une dizaine d’années. Effectivement, la tendance actuelle est au huilage et ce n’est pas pour rien. Écologiques et d’apparence naturelle, les planchers huilés ont beaucoup d’attraits, mais ils comportent aussi certaines contraintes. D’où l’importance de vous donner toute l’information nécessaire avant d’arrêter votre choix sur ce type de finition de plancher.   Conseiller et expliquer Comme nous venons de le mentionner, il y a actuellement une mode pour l’huile sur les planchers de bois. Celle-ci est nourrie par l’attrait du vintage et par l’utilisation décorative des vieilles planches. La plus grande sensibilité environnementale des consommateurs pèse sans doute également dans la balance. Chose certaine, les gens, notamment les jeunes couples, sont friands des informations concernant les planchers huilés (Web, télé, magasines), et ils veulent avoir des réponses. Chez Sélection Bois Francs, nous avons comme politique d’expliquer dès le départ au client ce que signifie avoir un plancher de bois huilé, avantages comme inconvénients. C’est pourquoi, malgré ses qualités, il nous arrive parfois de le déconseiller à certaines personnes, ou plutôt à certains modes de vie. Tout le monde n’est pas « fait » pour un plancher huilé ! C’est une question de perception, je dirais même de mentalité. J’y reviendrai plus tard dans cet article.   Quand la question d’huiler ne se pose même pas Tout d’abord, dissipons quelques doutes dans votre esprit. Lorsqu’il s’agit d’un plancher, toutes les essences de bois peuvent être huilées. Fini le temps où c’était problématique d’imprégner d’huile un plancher en érable par exemple. La technologie a grandement évolué et l’arrivée d’excellentes huiles de finition sur le marché a fait en sorte que le feuil est désormais stable et la protection durable. Ensuite, il y a des cas où huiler le bois franc n’est pas uniquement une option : il s’agit d’une obligation. Je pense par exemple aux appartements donnant sur la rue, aux entrées sans vestibule, aux commerces de quartier et aux intérieurs peu protégés contre l’hiver. Leurs planchers ont tellement reçu de produits de déglaçage et d’eau que le bois est saturé de calcium. Dans ces conditions, il y a de fortes chances qu’un vernissage soit une mauvaise solution. À l’inverse, les huiles Bona ou Carver par exemple, ne réagissent aucunement avec le calcium et donnent des finis qui conviennent très bien aux planchers exposés à beaucoup de va-et-vient. Ils sont donc tout indiqués pour des établissements comme des bars, des restaurants et des cafés. Par ailleurs, si le bois franc se trouve dans un chalet « occasionnel » peu isolé ou que le plancher à sabler est dans une maison avec cave non chauffée (vide sanitaire), la décision d’huiler plutôt que de vernir peut également s’imposer. Pourquoi ? Eh bien, c’est que dans ce genre d’endroits, les planches sont soumises à de grandes contraintes thermiques d’expansion et de rétractation. En réalité, les planchers qui s’y trouvent « bougent » énormément. Offrant une plus grande souplesse que le vernis, l’huile reste stable en dépit des variations et les extrêmes de température. Il n’y aura ainsi aucun écaillement… malgré les craquements !   La beauté branchée et irréversible du bois huilé Comme le fini des planchers huilés est plutôt mat, on les vante souvent dans les magazines de décoration. Ils produisent une ambiance naturelle, moderne rustique, chaleureuse. Ils font également ressortir les veinures et la beauté du bois, sans reflets pouvant jurer avec les autres matériaux nobles de la déco tels la pierre, les alliages métalliques et le cuir. En plus, le bois huilé n’est aucunement toxique et, s’il est égratigné, on peut le retoucher soi-même à la maison sans que rien n’y paraisse. S’il est entretenu de la bonne manière et avec les produits à pH neutre requis, un plancher huilé correctement n’a plus jamais à être traité à nouveau par des professionnels. L’inconvénient est qu’il est impossible de vernir un plancher traditionnel qui a déjà été huilé. Ces deux finis sont incompatibles dans cet ordre d’application. Par contre, certains planchers pré-huilés en usine peuvent parfois être vernis ; cela dépend du procédé utilisé par le fabricant. Si l’huile est uniquement restée en surface, ça peut être faisable, après avoir évidemment réalisé un sablage adéquat. Sinon, il est pratiquement immanquable que le vernis va peler, et ce, assez rapidement. Il faut donc toujours faire un test au préalable.   Les planchers huilés sont faits pour qui ? Dans la vraie vie, les planchers huilés demandent qu’on les laisse un peu tranquilles ! Ce sont des surfaces qu’il ne faut pas chercher à maintenir immaculées. Il faut s’enlever de la tête cette image d’un plancher huilé parfait, astiqué comme un piano à queue, sans aucune imperfection. D’ailleurs, c’est en les nettoyants trop souvent et avec des produits détergents puissants qu’on réduit considérablement leur durée de vie. L’huile de finition s’assèche alors indûment, elle est dissoute ou est carrément enlevée en surface. Les propriétaires plus âgés, à la retraite ou ayant toujours eu des planchers de bois franc vernis pourront avoir du mal à s’adapter à des parquets huilés — on peut mettre de l’huile sur du bois ayant déjà été verni. La raison est simplement que ceux-ci réagissent davantage à l’activité domestique : marcher pieds nus peut laisser des traces, le frottement des pattes de chaises crée des marques brillantes, des zones plus éclairées peuvent changer de couleur, etc. Dans un domicile où tout est toujours spic & span, il se pourrait que le plancher devienne l’intrus ! Les personnes qui sont toujours en train de frotter ou qui cherche à effacer les toutes imperfections ne sont pas celles à qui je conseille un huilage pour leurs parquets. Au contraire, il faut être un peu plus tolérant avec les planchers huilés. Selon mon expérience, les nouvelles générations semblent un peu plus disposées à avoir ce type de revêtement de sol. Elles

21 juin 2018 / 0 Commentaire
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Bois franc et coloration : teindre un plancher demande de l’expérience

Articles associés - teinture,  Teinture de plancher

par Denis Linteau | La coloration d’un plancher de bois franc n’est pas une étape simple qu’on peut décider d’inclure en cours de projet. Au contraire, il faut absolument prévoir et planifier cette opération. Teindre un parquet demande des connaissances, un sens esthétique ainsi qu’une méthode particulière. D’ailleurs, lorsque l’on décide de teindre un plancher, certains ajustements y seront préalables durant l’étape du sablage. De plus, les tests de couleur sont incontournables si on veut éviter les écarts et les déceptions.   Parler couleurs dès le départ Mes clients ont souvent déjà une bonne idée de ce qu’ils désirent comme teinte pour leur plancher de bois franc. C’est pourquoi en début de projet, je leur apporte toujours quelques échantillons de teinture susceptibles de correspondre à ce qu’ils m’ont décrit ou qui ressemblent aux photos qu’ils m’ont envoyées. Il n’est pas rare que l’une ou l’autre des 26 couleurs de base composées par Bona leur plaise toute de suite. Si ce n’est pas le cas, il faut alors poser beaucoup de questions puisque chaque personne perçoit un peu différemment les couleurs. C’est à ce stade que le sens de l’écoute des professionnels entre en jeu et qu’il permet de bien commencer la procédure menant à la teinte voulue par le client. Chez Sélection Bois Francs, nous avons développé une grande expertise dans la création de couleurs à partir des teintures Bona DriFast exclusivement.   Il faut (pré)voir l’apparence du plancher Disons que, pour changer l’aspect de son vieux plancher en érable, un client penche pour un brun relativement foncé, la teinte Jacobean par exemple. Est-ce que la question couleur est alors réglée ? Pas du tout. Il faut aller beaucoup plus loin dans la démarche du choix de la teinture. Effectivement, en fonction du type de bois mis à nu et de la luminosité ambiante dans la pièce, il se peut que la teinte choisie apparaisse légèrement différente une fois appliquée. D’où l’importance de faire des tests de couleur en situation réelle, directement sur le plancher du client. De plus, ces simulations à petite échelle permettent d’anticiper grandement l’effet de la teinte choisie sur la décoration et sur l’ambiance dans la pièce. Le client est ainsi mieux outillé pour faire son choix. Opter pour un brun plus pâle, comme la teinte Early American par exemple, pourra alors s’avérer un choix judicieux.   Des tests de couleur rigoureux Les tests qui servent à choisir la teinte du plancher à restaurer se font dès la première journée des travaux. Pour s’y faire, des zones de simulation sont déterminées dans la pièce à revitaliser. Concrètement, le plancher est sablé de manière à ce que le bois soit mis à nu par endroits seulement. Trois, quatre et parfois même cinq carrés de 16po par 16po sont ainsi formés. Chacun d’entre eux reçoit les étapes de préparation d’une teinte complète de plancher, soit les différents ponçages et l’humidification. Ensuite, des teintures différentes sont appliquées sur le bois de ces carrés. Une fois que tout a suffisamment séché, soit après environ deux heures, chaque surface témoin reçoit une couche de scellant afin que la simulation soit optimale. À son retour du travail, le client dispose alors de temps pour déterminer quelle teinte il préfère. Ces tests lui permettent d’avoir l’heure juste sur l’apparence de la couleur finale que revêtira le bois après les travaux.   Une préparation spéciale du bois Comme nous l’avons mentionné un peu plus tôt, la coloration d’un plancher signifie également des ajustements préalables lors du sablage. Effectivement, bien que la teinture cache les défauts du bois, elle fait en contre partie ressortir tout manque d’uniformité dans le fini. Outre les passes habituelles, un ponçage supplémentaire est donc requis. Chez Sélection Bois Francs, nous y allons de deux autres opérations : Un ponçage de contour près des murs. Celui-ci sert à effacer les possibles marques faites par les bordureuses et toute démarcation résultant de l’utilisation de sableuses différentes. Un polissage de finition à la grandeur du plancher, ce qui implique d’approcher la polisseuse très près des murs (1/2 po). Le premier sablage complémentaire s’effectue avec des ponceuses orbitales (Makita, Bosch) munies d’un disque d’abrasion de 6 po de diamètre, d’un éclairage intégré et d’un système optimisé de captation de la poussière. Comme leur disque tourne plus lentement, un papier sablé 120 est alors employé. Le sablage final se fait avec les polisseuses Bona habituelles, mais dotées cette fois d’un papier abrasif numéro 150. Un nettoyage avec aspirateur et vadrouille à effet statique est ensuite requis. Puis, il faut mouiller le parquet à l’aide d’un linge humide. Cette étape importante permet d’ouvrir uniformément le grain du bois. L’opération de teinture commence généralement le lendemain. Entre ces deux dernières phases, il faut éviter de marcher sur le plancher (sauf en pieds de bas) ou que des animaux domestiques s’y promènent.   Teindre un plancher : un travail d’équipe La teinture s’applique toujours dans le sens de la longueur des planches. Deux artisans travaillent de concert pour obtenir les meilleurs résultats possible. Le premier s’occupe du découpage au pinceau en créant une bordure de 4 à 5 po le long des murs. Le deuxième reste debout et se sert d’un applicateur spécial pour traiter le parquet. Ce dernier doit également s’assurer que le bois se colore suffisamment, qu’il « boive ce qu’il a à boire ». Des bandes de 3 pi sont teintes les unes après les autres en se chevauchant légèrement, mais sans interruption. La teinture est appliquée le plus uniformément possible; après 30 à 60 secondes d’absorption, l’excédent est essuyé au fur et à mesure à l’aide d’un tissu synthétique conçu à cette fin. Avec la teinture à base d’huile Bona, il est possible de couvrir environ 150 pi2 avec un litre, peu importe la couleur choisie ou l’essence de bois à teindre. Finalement, il est important que tout au long du processus, que les deux professionnels synchronisent leur vitesse de travail dans le but d’éviter toutes démarcations sur le plancher de bois.   Application et applicateurs Règle générale, la teinture n’est pas mise directement sur

15 juin 2018 / 0 Commentaire
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Des planchers de bois franc exclusifs grâce aux teintures

Teinture de plancher

par Denis Linteau | Depuis quelques années, nous avons remarqué que la plupart de nos clients souhaitent obtenir des intérieurs où chacun des éléments du décor sont parfaitement agencés. C’est pourquoi lors de rénovations, ils choisissent de plus en plus de faire teindre leurs planchers de bois de franc. La teinture du plancher est toutefois une étape qui ne doit pas être prise à la légère. Sélection Bois Francs en a fait une spécialité et offre des couleurs exclusives à sa clientèle.   Teindre du bois franc et composer avec la réalité Quatre clients sur dix me demandent de teindre le plancher lorsque j’évalue la remise à neuf de leurs parquets. Aidé de mes artisans certifiés Bona, j’intercale cette phase entre le sablage et le vernissage, comme il se doit, mais j’y accorde depuis des années une attention toute particulière. Voilà pourquoi Sélection Bois Francs est reconnue dans l’industrie comme la référence question couleurs. Nous sommes capables de bien conseiller les propriétaires en plus de créer des teintes sur mesure pour un maximum d’agencement et de satisfaction. En naviguant sur Internet, il est possible d’y retrouver une multitude de concepts de décoration. S’il y a une foule de possibilités de coloration aujourd’hui, il faut néanmoins faire attention. Effectivement, bien que l’on soit attiré à prime abord par des photos ou des idées de décors mettant en vedette le plancher de bois d’une certaine teinte, il faut impérativement tenir compte de la réalité unique de chaque domicile. Des éléments tels la fenestration de la pièce où se trouve le plancher à teindre, l’orientation de la maison, la qualité ou le type d’éclairage artificiel en place, et autres peuvent avoir un influence sur le rendu final. La couleur qui semblait adéquate à l’écran peut être décevante une fois appliquée sur le bois. En tant que conseiller, je propose toujours à mes clients d’effectuer des tests de couleurs afin de déterminer ce qui sera le plus en accord avec la luminosité présente. Un plancher trop foncé peut assombrir indûment la pièce ; la beauté des motifs du bois est alors beaucoup moins visible … à l’inverse de la poussière !   L’importance de la teinture pour les vieux parquets Une teinture est un colorant transparent que l’on applique sur le bois afin de lui donner une teinte particulière sans en camoufler la veinure et son aspect naturel. On fait souvent appel à elle lorsqu’il faut revitaliser de vieux planchers. Il y a 50 ou 60 ans, les planches de bois massif étaient fixées sur d’autres lattes de bois ou sur des planches d’épinette à l’aide de clous incurvés à deux pointes. Les planchers datant de cette époque ne sont pas très stables et avec le temps, des espaces relativement importants se créent entre les planches. Lorsqu’il faut les remettre à neuf, le bois redevient « naturel » au sablage, ce qui en général le rend plus pâle. Or, les résidus et saletés accumulés dans les espaces entre les planches ne sont pas complètement retirés au sablage, de sorte que les craques restent foncées, voire parfois noires. Elles deviennent très apparentes et moins esthétiques. Pour atténuer un tel contraste, une teinture est donc souvent requise. À ce propos, certaines teintes permettent de faire presque disparaître complètement l’effet strié.   Tout n’est pas possible Il arrive fréquemment que j’ai à refaire des planchers ayant déjà été teints, soit en usine, soir par un artisan. Certains clients désirent revenir à la couleur naturelle du bois, d’autres veulent plutôt changer la teinte de leur plancher. Peu importe le look final désiré, le bois est toujours mis est à nu lors du sablage. Par contre, si celui-ci a déjà été teint, des pigments de teinture peuvent avoir pénétré en profondeur dans le bois. Il est donc parfois difficile de retrouver parfaitement la couleur naturelle originale de l’essence du bois dont le plancher est fait. Si la teinte choisie pour le nouveau look du plancher est plus foncée que la couleur du bois poncé, il n’y aura aucun problème de rendu. Au contraire, si la teinte ciblée est plus pâle, il n’est pas garanti que tout devienne tel qu’anticipé. Il est tout de même possible de sabler plus en profondeur, mais il ne faut pas non plus diminuer indûment la durée de vie du plancher. Pour ce qui est des planchers prévernis, ils sont également souvent préteints. Si la coloration est dans le vernis, ces planchers ne sont pas plus difficiles à décolorer en sablant suffisamment pour faire disparaître les sillons entre les planches, on enlève généralement toute la couleur. Par contre, si le fabricant du plancher a teint le bois lors d’une opération distincte du vernissage, il se peut que ce soit également difficile de recréer parfaitement l’apparence du bois naturel lors du sablage.   Compatibilité et satisfaction garanties Chez Sélection Bois Francs, nos vernis, scellants et teintures sont toujours de marque Bona. Ces produits agissent en interaction lors d’une remise à neuf de plancher. Le principal avantage de travailler avec les produits d’un même fabricant et qu’il s’agit d’un gage de compatibilité. Nous assurons d’ailleurs à nos clients un risque nul de réaction imprévue. De plus, si aucune des teintes précomposées offertes par Bona ne plaît au client, nos artisans ont les compétences nécessaires à la création de n’importe quelle autre couleur. Le tout se fait évidemment à partir des teintes de base de Bona, qui sont conçues pour être mélangées les unes aux autres. Ambiances inédites garanties.   Bona DriFast : beau, bon et surtout distinctif Les teintures à l’huile Bona DriFast sont les plus avancées sur le marché. Elles sèchent rapidement — j’attends toujours 24 heures avant de procéder à l’étape suivante —, elles pénètrent bien le bois et couvrent efficacement (800 – 1000 pi²/gal). De plus, ces teintures ne créent pas de dégorgements ni de zones plus foncées lors de chevauchement, ne dégagent qu’une faible odeur et rencontrent toutes les normes quant aux émissions de COV. Les 26 couleurs produites par Bona sont réparties dans quatre collections distinctes : Metropolitan, Classic, Essentials

8 juin 2018 / 0 Commentaire
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Sel, eau, calcium… Votre plancher de bois franc aime-t-il l’hiver ?

Entretien de plancher

par Denis Linteau | Même s’il est verni, un plancher requiert de prendre quelques précautions si l’on souhaite conserver sa beauté. Durant l’hiver, certaines pratiques ne font pas nécessairement bon ménage avec le bois franc, notamment l’utilisation de produits de déglaçage et le dépôt d’eau laissé sur le plancher. Ces pratiques entre en réaction avec les planchers de bois et causent différents problèmes à court et à long terme. Heureusement, il existe des solutions pour les régler.   L’heure juste concernant le calcium et le vernis Les fondants utilisés sur nos routes et nos trottoirs, et que nos bottes d’hiver font entrer dans la maison, sont principalement du chlorure de sodium (moins cher et moins efficace) et du chlorure de calcium. Ces produits communément appelés « sels » sont responsables des dépôts blancs retrouvés au sol, principalement dans les vestibules de nos résidences. S’il y a du bois franc à ces endroits et qu’il est mal protégé, par exemple à cause d’un tapis inefficace, tôt ou tard le plancher finira par absorber ces dépôts. Le phénomène est davantage accéléré si l’eau créée par la neige fondue présente à la surface du plancher n’est pas essuyée rapidement. Que le vernis appliqué sur le bois soit à base d’huile ou à base d’eau ne change rien à cette réalité. D’ailleurs, tous les vernis réagissent avec les produits de déglaçage et plus particulièrement avec le calcium. La réaction produit sera la même : des taches blanches apparaitront à la surface du bois. La seule différence notable dans le cas d’un plancher de bois est que si son vernis est de mauvaise qualité, il finira par s’écailler. Aussi, les planchers prévernis ne sont pas réellement plus résistants au calcium que les planchers traditionnels vernis par un artisan. Notez bien que même les scellants spéciaux qualifiés « d’anti-calcium » ne sont pas totalement efficaces.   Deux problèmes Lorsque j’inspecte un plancher, je vois rapidement les endroits où il y a eu un dépôt de sel ou de calcium durant une certaine période. On le remarque aisément étant donné la présence de cernes blancs et d’une usure prématurée du bois par endroits. Voilà pour les dommages qui sont visibles à l’œil. Quand il s’agit d’un local commercial, comme un petit restaurant par exemple, ou lorsqu’il n’y a pas de hall d’entrée dans la maison, les planchers de bois franc sont très exposés à l’eau et aux fondants. Ils accumulent donc du calcium également sous leur surface et les dommages sont considérés comme « invisibles ». Les propriétaires voulant une remise à neuf de leur plancher sont alors confrontés à un autre problème. Effectivement, c’est que même si le sablage fait disparaître les taches de surface, il fait également augmenter la température du bois. Ceci à pour effet d’activer le calcium présent en profondeur dans les planches. Ainsi, lorsque le scellant est appliqué sur le bois nu par la suite, ce dernier fait remonter le calcium à la surface du plancher. Une fois de plus, nous verrons apparaître de nouvelles taches blanches, avant même l’application des couches de vernis. C’est pourquoi je préviens toujours mes clients des conséquences liées à un plancher qui a été exposé massivement aux fondants. Malgré qu’il soit possible de limiter les dégâts, il y a toujours le risque de création d’une réaction chimique.   Les astuces de Sélection Bois Francs Nos artisans certifiés Bona ont développé avec les années des méthodes permettant de contrecarrer ou de limiter les effets du sel et du calcium sur les planchers de bois franc. Dans le cas d’un plancher qui a été peu ou moyennement exposé à l’eau et aux fondants, la procédure de remise à neuf est modifiée comme suit : après le sablage usuel, une plus fine couche de scellant Bona est appliquée et des ventilateurs sont installés de manière à ce que le séchage soit très rapide. En utilisant cette technique, le scellant pénètre moins en profondeur et l’eau qu’il contient a beaucoup moins de chance de réactiver le calcium potentiellement présent dans le bois. Si le plancher à refaire est très endommagé par le sel, le calcium et l’eau, nos équipes emploient plutôt une autre procédure. Avant même de sabler, nos artisans vaporisent sur le plancher un activateur qui permet de faire remonter directement le calcium à la surface. Un sablage en profondeur est ensuite réalisé; une bonne quantité de calcium se retrouve alors emprisonné dans la couche de bois prélevée. On termine avec l’ajout d’un scellant, en utilisant la même technique décrite plus haut. Dans tous les cas, nous utilisons des vernis Bona Traffic car même s’il y en encore présence de calcium dans le bois, ces vernis ne s’écaillent pas avec le temps. Ils possèdent une meilleure élasticité, ce qui permet au feuil de ne pas casser malgré les réactions chimiques. Finalement, si des taches blanches apparaissent sur le plancher, nous utilisons un crayon pour les masquer. Ainsi, elles ne seront visibles que de très près.   Deux solutions parfaites Face à une problématique majeure de calcium ou lorsque le client souhaite un fini impeccable pour son plancher, les artisans certifiés Bona de Sélection Bois Francs ne sont pas pris au dépourvu. Experts dans toutes les facettes de la remise à neuf d’un plancher de bois franc, ils sont en mesure de réaliser l’une ou l’autre des deux solutions définitives suivantes : Retirer complètement le vieux plancher contaminé au calcium et poser un nouveau plancher de bois franc et ce, en conformité avec les plus hauts standards du métier ; Huiler tous les planchers après leur sablage en utilisant les huiles naturelles Bona qui ne présente aucune réaction avec le calcium et les autres produits de déglaçage.   Si l’hiver a laissé sa trace sur votre plancher de bois franc et que vous souhaitez l’effacer, contactez-nous ! Nous pourrons faire disparaître les taches pour redonner une deuxième vie à votre plancher.

31 mai 2018 / 0 Commentaire
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Comment bien vernir un plancher ? – 2e partie

Vernis de Plancher

par Denis Linteau | Nous sommes de retour avec un nouvel article portant sur les secrets d’un bon vernissage de plancher. Assurez-vous d’avoir lu la première partie de ce sujet pour réellement devenir un as du vernis. Le vernissage d’un plancher de bois franc ne s’effectue pas en une seule étape. Effectivement, la préparation et le scellement du bois sont d’abord nécessaires. Puis, vient l’étape de l’application du vernis à proprement parler. En utilisant d’excellents produits, comme les vernis Bona, deux couches sont normalement requises, avec un polissage spécifique intercalé entre chacune d’entre elles. Bien vernir un plancher comporte évidemment ses exigences.   Un plancher protégé au look naturel Vous l’avez sans doute déjà remarqué, je n’ai pas beaucoup employé le terme « vitrification » jusqu’ici. En fait, je préfère plutôt parler de vernissage. En Europe et chez certains fabricants de vernis, on utilise toujours cette expression qui techniquement, désigne la stabilisation ou la transformation d’un matériau en un solide inerte. Cependant, lorsque l’on sait qu’un plancher de bois franc continu de travailler une fois verni, qu’il reste en quelque sorte « vivant » selon la température et l’humidité, parler de vitrification me semble inapproprié. Il y a quelques années, le look très brillant, très lustré était à la mode pour les planchers de bois de franc domestiques. On cherchait à les envelopper d’une pellicule hyper dure, comme pour les glacer ou les plastifier. J’imagine que l’utilisation du terme vitrification, même exagérée, vient de cette technique. Aujourd’hui, la demande est assez différente : les gens préfèrent de loin un look naturel pour les planchers de leur maison. Pour suivre cette tendance, les grands fabricants comme Bona ont développé des vernis qui protègent le plancher, sans pour autant donner une apparence artificielle ou plastifiée au bois.   Rien n’est assuré après la 1re couche de vernis Une fois le scellant appliqué et sec, les surfaces nettoyées et le vernis bien mélangé et filtré, l’application de la première couche de vernis peut se faire. La technique est la même que pour l’application du scellant soit par l’emploi du rouleau et du pinceau. Il faut en mettre généreusement et uniformément, sans toutefois étirer le vernis ni créer de flaques. Avec Bona, la proportion des quantités à utiliser est la suivante : 1 litre de vernis est nécessaire pour couvrir 100 pi2 de plancher et ce, peu importe l’essence du bois. On utilisera des manchons dédiés aux poils de 12 à 15 mm et le fini adopté, qu’il soit mat, semi-lustré ou lustré, n’a pas d’incidence sur le processus. Cette première couche de vernis peut mettre jusqu’à quatre heures à sécher, lorsque les conditions sont mauvaises, c’est-à-dire lorsque l’humidité est élevée et que l’air est frais. Attendre six heures avant de marcher sur le plancher est l’idéal, si possible sans porter de souliers à semelles dures et de manière limitée. Pourquoi ? Simplement parce que la première couche de vernis a créé un feuil plutôt rugueux. Le vernis a pénétré juste assez dans le bois pour s’y accrocher, mais il a prolongé les fibres de bois déjà soulevées par le scellant. À ce stade, le plancher est plus salissant et encore fragile. D’ailleurs, il ne faut pas laisser des animaux domestiques se promener sur le plancher.   Le polissage : une étape cruciale C’est pour diminuer de manière contrôlée la rugosité du plancher qu’un polissage doit avoir lieu après la première couche de vernis. Encore une fois, le dosage est ici important. On ne vise pas à obtenir une surface parfaitement lisse. Il faut plutôt laisser du mordant à la surface sous forme de pics microscopiques qui offriront une prise solide à la seconde couche de vernis. Autrement, le feuil se décollera ou se déformera lors d’une friction le moindrement importante. Les artisans évitent donc d’utiliser un papier sablé de grade 300 ou 400; ils optent plutôt pour une abrasion de niveau 220. Cette opération se fait à l’aide de la même polisseuse ayant servie lors du ponçage de finition du bois nu. Cette fois, ce ne sont que les pointes des fibres qui sont raccourcies : on ne ponce que du vernis à cette étape. Les poussières de vernis alors produites sont très fines et très légères. C’est pourquoi, chez Sélection Bois Francs, on se sert toujours du système Bona sans poussière lors de ce polissage. Après ce dernier, il est possible de marcher sur le plancher, cependant, nos artisans certifiés ont l’habitude d’enchaîner rapidement les étapes afin d’éviter toute contamination de la couche de vernis suivante.   La touche finale Pour cette dernière phase, la procédure préalable se répète : aspirateur, vadrouille à effet statique, dépoussiérage des vêtements et examen visuel. Cette fois, l’étape de préparation des contenants est quelque peu différente : un catalyseur est ajouté au vernis afin que celui-ci durcisse progressivement. Vient ensuite la double filtration du produit obtenu. Finalement, c’est l’application du vernis sur le plancher, au rouleau et au pinceau. On conserve une fois de plus la même méthode. Deux artisans sont à l’œuvre et celui qui travaille au niveau du sol valide visuellement l’uniformité de la couche de finition. La référence quantitative est elle aussi la même soit 1 litre pour 100 pi2. Dans les pires conditions ambiante, le vernis de finition Bona se « place » en deux heures, sèche en six heures et atteint 70 % de sa dureté en 48 heures. Après sept jours, il aura acquis sa pleine résistance aux chocs. Cependant, il est possible de marcher sur le plancher nouvellement verni après 72 heures, mais en le faisant doucement. On ne peut toutefois pas laver le plancher avant 30 jours.   Précaution du pro Attention aux autres rénovations possibles dans la maison. Il faut toujours connaître la nature et les dates de réalisation des travaux. Surtout lorsqu’ils nécessitent l’emploi de produits tels les colles fortes, les solvants, les silicones ou encore les laques dans les heures suivant l’application d’un vernis. Il s’agit d’une précaution à prendre pour éviter les problèmes qui surviennent presque systématiquement lorsque le plancher de bois francs nouvellement vernis est exposé à ces types de

25 mai 2018 / 0 Commentaire
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Comment bien vernir un plancher ? – 1ère partie

Vernis de Plancher

par Denis Linteau | Tout comme le sablage, le vernissage est une étape fondamentale lors de la remise à neuf d’un plancher de bois franc. Bien que les vernis utilisés par les professionnels soient importants pour obtenir un résultat impeccable, les techniques d’application ainsi que la procédure de vernissage le sont tout autant. Ainsi, un plancher mal poncé révèlera ses défauts au vernissage; mais un plancher bien sablé sera gâché par un mauvais vernissage. Faisons le point sur l’art de bien vernir un plancher.   Le vernissage : une phase, un continuum Redonner vie à un plancher est un travail où se succèdent de nombreuses phases et étapes. C’est un véritable continuum : chaque opération aura un impact sur la suivante. Chez Sélection Bois Francs, nos artisans certifiés Bona connaissent toutes les implications de cet enchaînement précis et ce, du début jusqu’à la fin du projet. Grosso modo, la remise à neuf d’un plancher comprend trois phases s’il faut effectuer la coloration du bois c’est-à-dire le sablage, la teinture et le vernissage. Chacune de ces phases est constituée d’étapes. Dans le cas du vernissage, il faut préparer et sceller la surface, appliquer la première couche de vernis, polir, puis réappliquer la couche de finition du vernis. Notez que l’utilisation d’huile peut être préférée à celle du vernis. Dans ce cas, on parle plutôt d’un huilage, lequel comporte aussi des étapes spécifiques.   La chasse aux particules La phase de sablage produit de la poussière de bois qui sera plus ou moins captée, selon le type de technologie employée par l’équipe de professionnel. En raison de l’électricité statique créée par le passage des ponceuses, il arrive toutefois, même avec un système sans poussière, qu’une petite partie des particules restent au sol. C’est pourquoi il est primordial que les sableurs prennent le temps de bien préparer les surfaces avant leur vernissage. Dans un premier temps, passer l’aspirateur muni d’une brosse adaptée puis de passer une vadrouille à effet statique est nécessaire. Les cheveux et autres particules qui auraient pu se trouver sur le plancher sont récupérées. Les artisans procédant au vernissage doivent également voir à ce qu’il ne reste plus de trace de poussières ni de particules de bois sur eux. Finalement, ceux qui ont les cheveux longs doivent porter un filet.   Tous les détails comptent La préparation d’un plancher passe aussi par sa vérification tactile et visuelle. Un plancher de bois franc mis à nu est sans protection. Des dépôts graisseux peuvent par exemple, avoir été laissés par un animal domestique. S’ils ne sont pas nettoyés, ces dépôts réagiront ultérieurement avec les enduits appliqués et pourront altérer l’apparence du plancher. À cet effet, le scellement du plancher doit habituellement se faire dès l’étape de préparation terminée. S’il est impossible de procéder dans cet ordre, le travail doit être planifié autrement. Le ponçage de finition doit être remis au lendemain, de manière à pouvoir enchaîner rapidement les étapes suivantes. Enfin, on doit s’assurer qu’il n’y a plus aucune ventilation dans les pièces à vernir. Question température ambiante, il y a plus de marge de manœuvre. Par contre en été, il est important de voir à ce que le soleil ne plombe pas directement sur le plancher à travers les fenêtres. Il réchauffe indûment le bois par sections et cause le premier enduit liquide appliqué à figer inadéquatement.   Le scellement du bois Le premier liquide à être appliqué sur le bois nu n’est pas un vernis, mais un scellant. Le fabricant Bona propose un scellant à base d’eau et d’acrylique (résine), sans odeur et doux pour l’environnement. À cet égard, il n’excède pas les 200 g de COV par litre. Comme tout scellant, il a pour fonction lors de l’application suivante, d’empêcher le vernis de pénétrer trop profondément dans le bois. En somme, il forme une couche de base avant l’application des couches subséquentes. Dès que l’on applique un enduit liquide sur du bois nu, les fibres de ce dernier se soulèvent en séchant. Le scellant minimise donc cette réaction de soulèvement en s’évaporant rapidement et dans toutes les directions. Du même coup, il a un effet de scellement. Mais il permet quand même au grain du bois de se soulever suffisamment pour que le vernis puisse s’accrocher, puisse avoir prise sur le feuil devenu rugueux. Un vernis entré trop creux dans le bois risque de donner un fini ayant l’air d’être plastifié, tout comme il peut faire gonfler le bois. Les scellants sèchent habituellement en une heure et demie (dans les pires conditions).   Truc de l’expert Il est important de toujours bien agiter les contenants de scellant avant utilisation et de toujours filtrer le liquide avant de l’appliquer. Chez Sélection Bois Francs, nous faisons une double filtration : la première avec le filtre qui se trouve sous le bouchon du contenant et qui est fourni par le fabricant et la seconde en faisant couler le scellant à travers un filtre à peinture en papier placé dans un entonnoir. Par la suite, on utilise un contenant muni d’un bec verseur, un arrosoir par exemple, pour distribuer de façon égale et contrôlée le produit.   Le vernissage est un travail d’équipe Pour toutes les couches de scellant et de vernis, les techniques d’application sont sensiblement les mêmes. La très grande partie de la surface à traiter se fait au rouleau, alors que le découpage est réalisé au pinceau. Le travail est généralement effectué par deux personnes à la fois. Au niveau du sol, un artisan commence par découper une largeur de 4 po le long d’un mur. Cette opération ne doit pas se faire trop à l’avance par rapport à la progression de l’autre artisan qui lui, « roule » la surface. Ce dernier travaille debout et verse directement le produit liquide sur le plancher. Il se sert d’un rouleau à long manche pour étendre le scellant ou le vernis. Chez Sélection Bois Francs, tout l’équipement utilisé, soit les pinceaux, les rouleaux et les manchons, pour réaliser ces étapes est de marque Bona.   Savoir  » rouler un plancher «  Auparavant,

18 mai 2018 / 0 Commentaire
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Vernis pour planchers de bois franc ; quelques éclaircissements

Articles associés - vernissage de planchers,  Vernis de Plancher
par Denis Linteau | Les planchers prévernis sont durs à battre en termes de fini. Les procédés de production employés en usine y sont pour quelque chose. Ceci dit, un expert sableur qui refait un plancher de bois franc à domicile peut compter aujourd’hui sur des vernis de très grande qualité et obtenir d’excellents résultats. De plus, la gamme de produits moins toxiques à base d’eau offerte par diverses compagnies permet de réduire la complexité de l’étape du vernissage, tout en donnant des finis très durables.   Qu’est-ce qu’un vernis ? Un vernis pour bois est une préparation liquide non pigmentée. Une fois appliqué et séché, ce composé forme une pellicule dure, adhérente, translucide et continue également appelé le feuil. Généralement, un vernis est un amalgame de deux éléments : un diluant ou solvant et une résine. Lorsque le produit est en pot, les deux éléments sont en phase liquide. Ce n’est qu’une fois que le vernis est appliqué sur le plancher que le diluant s’évapore et que la résine durcit au sol, créant un feuil. On classe les différents vernis en fonction de leur type de diluant et non de leur résine. Il y a notamment les vernis à base d’eau, les vernis à base d’huile (produits pétroliers) et ceux à base d’alcool. Le niveau de résistance à l’usure d’un vernis varie selon sa composition et son niveau de brillance est habituellement prédéterminé : fini mat, satiné, semi-lustré, lustré, etc. Par ailleurs, il est bon de mentionner qu’aujourd’hui, les professionnels utilisent des vernis beaucoup moins toxiques et dommageables pour l’environnement qu’auparavant.   Les vernis toxiques La perception négative de la population concernant la remise à neuf des planchers de bois franc a longtemps été entretenue non pas tant par la poussière que le sablage produisait, mais surtout à cause des fortes odeurs résultant du vernissage. Durant une longue période, aucune normes ne régissaient la composition des vernis et leur émission de composés organiques volatils (COV). De ce fait, la majorité des sableurs utilisaient des vernis à base d’huile et d’uréthane, un mélange nocif pour l’environnement et pour la santé humaine. L’obligation de quitter les lieux, de faire aérer les pièces pendant plusieurs jours et de transporter toute nourriture à l’extérieur de la maison découlait par le fait même, de cette raison. Toutefois, en 2010, une législation fixa une limite de 350 g de COV par litre pour l’ensemble des vernis fabriqués ou importés au Canada. Deux ans plus tard, les vernis composés d’uréthane et de leurs solvants d’hydrocarbure traditionnels furent interdits. Il s’agit d’une excellente décision pour la santé de tout le monde !   Une évolution, mais encore des défauts Les fabricants de vernis pour professionnels modifièrent donc la composition de leurs produits. Le polyuréthane remplaça l’uréthane, et ce tant dans les vernis à base d’huile que ceux à base d’eau. Bien qu’ils dégageaient encore une forte odeur à l’application, les vernis à base d’huile sont restés populaires, car ils étaient relativement abordables, faciles à appliquer et conservaient leur lustre. Par contre, leur résistance à l’abrasion avait diminué. D’où l’arrivée des vernis dits hygroréactifs, c’est-à-dire qui mûrissent à l’humidité. Ces vernis (type Crystal) donnent un fini cristallin et très résistant. Ils ne "soudent" pas les planches du plancher les unes aux autres comme j’ai pu l’entendre et ils demeurent très toxiques. Les vernis d’huile et de polyuréthane ont aussi comme défauts de jaunir avec le temps et de sécher lentement, soit entre 16 et 24 heures. C’est pourquoi les vernis à base d’alcool, employés en Europe depuis les années 1990, ont aussi été utilisés au Québec à partir de 2005. Plus résistants et magnifiant le grain du bois, ces vernis sèchent en une heure ou deux seulement et ne requièrent pas des conditions d’humidité particulières pour obtenir l’effet souhaité. Malheureusement, ils sont tout aussi toxiques que les vernis à l’uréthane et lors de leur application, une très bonne ventilation est de mise.   Les vernis à base d’eau : la vraie solution Comme c’est le cas pour les peintures au latex, les vernis à base d’eau ne datent pas d’hier. À leur apparition, ils n’étaient pas très résistants à l’abrasion, d’où leur marginalité. Au fil des années, de nombreuses améliorations furent apportées par les fabricants; si l’ajout d’acrylique ne fut pas une bonne idée sur le niveau de toxicité, le passage au polyuréthane a contribué à faire des vernis à l’eau des produits avantageux. De nos jours, ces produits pour plancher de bois franc sont réellement supérieurs. Ils sont très peu toxiques et pratiquement inodores, sèchent assez rapidement, ne tendent pas à jaunir. Et par-dessus tout, ils s’entretiennent facilement tout en étant extrêmement résistants, et ce, peu importe leur niveau de lustre. Quant à leur réaction possible au calcium, la question ne se pose plus, car tout bon sableur applique d’abord une couche de scellant sur le bois nu avant de vernir. Seule ombre au tableau : le durcissement complet des vernis à base d’eau n’est effectif, pour ce qui est des produits les moins performants, qu’après un mois. Il faut également en appliquer plusieurs couches, car le feuil créé à chaque application est plus mince comparativement à celui d’un vernis à l’huile. Ceci s’explique par la différence entre la quantité de matière solide (résine) que peuvent contenir l’eau et l’huile, soit respectivement 30 % et 50 %. En revanche, pas besoin de quitter la maison ni de vider le frigo pendant le vernissage, ce qui selon moi, est l’un des avantages les plus importants du vernis à base d’eau !   Les vernis Bona et le nec plus ultra du vernissage Leader depuis près de 100 ans, l’entreprise suédoise Bona permet aux experts en planchers de bois franc d’offrir les plus hauts standards de qualité à leurs clients. Le fabriquant propose une gamme de vernis séchant jusqu’à quatre fois plus rapidement que les autres produits retrouvés actuellement sur le marché. Sans aucun solvant et composé d’une résine 100 % polyuréthane, les vernis à base d’eau Bona font partie des produits
11 mai 2018 / 0 Commentaire
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