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SOUMISSION

Guide d’entretien : conserver la beauté d’un plancher de bois franc verni

Articles associés - vernissage de planchers,  Entretien de plancher

par Denis Linteau | Tous les experts seront d’accord avec moi : un plancher de bois franc bien entretenu reste beau durant une plus longue période. Les planchers vernis et prévernis ne peuvent toutefois pas être nettoyés n’importe comment. Certaines règles d’entretien doivent impérativement être respectées. Conserver son plancher de bois franc en bon état est néanmoins facile si on fait les choses correctement et avec les bons produits. Maintenir des conditions ambiantes favorables La température et l’humidité à l’intérieur d’une maison ne doivent pas uniquement être contrôlées lors des étapes du sablage et du vernissage d’un plancher. Effectivement, il est plutôt souhaitable de maintenir un air relativement sec (45-55 % d’humidité) ainsi qu’une température entre 19 et 23 degrés Celsius tout au long de l’année dans la résidence. Cela a un effet préventif sur les planches de bois francs en réduisant leurs chances de subir des déformations non souhaitées. Ultimement, le maintien de telles conditions ambiantes a un impact sur la beauté du fini du plancher, car une surface de bois lisse est moins susceptible de s’user rapidement ou d’être éraflée. Les 3 étapes d’un nettoyage simple Il est inutile de se mentir : n’importe quel plancher sera tôt ou tard mit à l’épreuve. Que ce soit par un dépôt de poussière, des égratignures faites par des particules dures ou encore par des éclaboussures de nourriture. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un verni n’est pas plus fragile qu’un autre couvre-sol, mais son nettoyage régulier est conseillé. Heureusement pour nous, de nombreux outils et produits existent sur le marché pour nous faciliter la vie et réduire le temps que l’on passe à nettoyer nos planchers. Voici les techniques que j’affectionne particulièrement et que je recommande à tous pour effectuer l’entretien de planchers de bois : 1. Passez d’abord l’aspirateur, le balai ou la vadrouille pour enlever les poussières et autres petites particules. Notez que l’aspirateur est préférable au balai seulement si vous l’utilisez avec un accessoire non motorisé et doux (poils souples). De plus, la vadrouille à tête plate est idéale, surtout s’il s’agit d’une Bona. Vous n’avez qu’à rincer sa recharge à l’eau claire après usage puis à l’essorer. 2. Vaporisez un produit nettoyant spécifique au bois franc directement sur le plancher. Procédez toujours par section d’environ 4 pi x 6 pi (1.2 m x 1.8 m). Il est inutile d’imbiber complètement la surface du plancher. Également, vous voudrez éviter les produits tout usage, en priorisant plutôt un nettoyant au pH neutre. Prêts à l’emploi, je conseille les nettoyants de marque Bona puisqu’ils sont non toxiques et qu’ils font disparaître les taches tenaces sans ternir le bois. 3. Nettoyez le plancher à l’aide d’une vadrouille à tête plate munie de sa recharge de nettoyage (serpillière), propre et légèrement humide. N’attendez pas que le tissu soit complètement sale avant de le rincer à l’eau claire. Une fois rincé, il vous faut bien l’essorer avant de poursuivre le nettoyage. Si vous employez les recharges bleues en microfibre de Bona, sachez qu’elles sont lavables à la machine et réutilisables. Cependant, n’utilisez jamais d’assouplissant ni de javellisant au lavage ; ces produits diminuent l’efficacité de la microfibre. 10 mauvaises habitudes à éviter à tout prix lorsqu’on a un plancher verni Laisser s’accumuler les poussières et les particules dures telles le sable, le sucre et le sel; ces saletés ont un effet abrasif sur un plancher de bois franc. Laisser sécher les liquides sur le sol avant de les nettoyer; le bois peut en être affecté et finir par ternir. Laver le bois franc à grande eau; cela risquerait de déformer les planches. Se débarrasser de son animal de compagnie; vous pouvez tout à fait avoir un chien ou un chat tout en profitant d’un beau plancher de bois franc. Par contre, il ne faut pas laisser votre animal domestique se promener sur les planchers avec ses griffes non taillées et non limées. Sinon, bonjour les éraflures et les entailles et ce, peu importe la dureté du bois et le nombre de couches de vernis. Marcher avec des chaussures à talon aiguille sur le plancher; cela abîme toujours la surface des planchers vernis. Déplacer les meubles ou de lourds objets sur le plancher sans les soulever; se faisant vous verrez apparaître de grosses égratignures. Installer une plante d’intérieur et son pot directement sur le plancher de bois verni; l’excès d’eau en contact prolongé avec le plancher finira par causer des dommages irréversibles aux planches. Oublier de vérifier l’état des feutres collés sous les pattes des chaises; en glissant sur le plancher, ces feutres accumulent rapidement la poussière, ce qui les transforme en une source d’abrasion pour le bois. Si vous utilisez fréquemment votre salle à manger, je recommande de remplacer ces feutres au moins deux ou trois fois par année. Employer un détergent à base d’alcool ou de vinaigre, une cire, un javellisant ou un solvant pour nettoyer un plancher de bois franc verni. En plus de ternir ou oxyder le fini du plancher, ceux-ci compliquent la tâche des artisans lors du vernissage éventuel. Utiliser un système de nettoyage à la vapeur; cela fait pénétrer de l’eau dans le bois entraînant par le fait même une déformation des planches à plus ou moins court terme.   Attention aux produits populaires Beaucoup de produits « multi-surfaces » offerts sur le marché sont à proscrire lorsque l’on souhaite entretenir convenablement un plancher de bois franc. En fait, tous les nettoyants qui laissent un dépôt gras ou savonneux sur le bois doivent impérativement être évités. Pourquoi ? Simplement parce que les poussières se collent à ces dépôts, ce qui réduit non seulement l’éclat du plancher en plus d’altérer plus rapidement son fini, mais qui entraîne également l’obligation de le nettoyer plus souvent.   Voilà ! Vous savez désormais comment entretenir votre plancher de bois franc comme un professionnel. En suivant nos conseils, vous vous assurez un revêtement de sol plus éclatant, plus longtemps. Pour plus amples informations au sujet des meilleurs produits d’entretien de marque Bona n’hésitez-pas à nous contacter.

4 mai 2018 / 0 Commentaire
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4 choses à savoir concernant votre projet de finition de plancher

Finition de plancher

par Denis Linteau | Que ce soit lors de la construction d’une maison neuve ou dans le cadre de rénovations, la question du choix du revêtement de sol est souvent matière à réflexion, parfois même source d’hésitation. C’est d’autant plus le cas lorsqu’il s’agit d’un plancher. Il faut comprendre que lorsque l’on fait poser un plancher de bois franc ou que l’on le restaure (sablage, vernissage, huilage), ça entraîne certaines conséquences. Cependant, c’est un choix durable, un véritable investissement. C’est pourquoi il est primordial d’aller chercher de l’information avant de prendre une décision. J’ai rassemblé pour vous mes meilleurs conseils concernant le choix du plancher pour vous aider dans votre démarche. Bonne lecture !   1- Un bois verni en usine n’est pas plus dur Les fournisseurs de bois et les fabricants de planchers offrent aujourd’hui des produits de grande qualité. Leurs procédés permettent de raboter, sabler et de vitrifier les planches de manière optimale. Cela donne des planchers dits « prévernis », en bois massif et dans différentes essences tels l’érable, le merisier et le frêne. Comme le fini est cuit en usine, l’uniformité de celui-ci est parfaite. Cela dit, ils ne sont pas plus résistants que les anciens planchers de bois franc remis à neuf avec des produits de qualité. Voici la parfaite situation pour illustrer cette affirmation : un couple souhaite faire revitaliser le plancher de la maison où ils habitent avec leurs deux jeunes enfants et leur gros chien. À leur demande, je sable et vernis le plancher existant dans l’une des pièces de la résidence et je pose un plancher préverni de la même essence dans une autre pièce. Après deux ou trois ans, les deux planchers auront sensiblement le même aspect, les mêmes démarcations. L’élément qui a un impact majeur sur la dureté du plancher est plutôt l’essence du bois qui le compose que le type de ses planches !   2- Anciens et nouveaux planchers : du pareil au même ? À cette question commune, je répondrais : oui et non. Je m’explique. La surface visible des planchers prévernis ou d’ingénierie est faite de « vrai » bois dur, comme celle des anciens planchers qu’on ne vernissait qu’une fois posés et qui étaient toujours en bois massif. Les planchers de bois d’ingénierie ne contiennent, quant à eux, qu’un placage de bois franc et sont moins « vivants » (chaleur, humidité). Une fois au sol, on reconnaît les planchers prévernis par les rainures à angle qui sont présentes entre chacune des planches. Une fois revitalisés par un sableur, ils perdent toutefois ces sillons et ne peuvent être distingués que par le fait que leurs planches sont généralement plus larges et plus courtes. Par ailleurs, ce n’est plus vrai, comme c’était encore le cas il y a une dizaine d’années, que ces planchers jaunissent plus rapidement. Au contraire, les scellants utilisés de nos jours ne sont plus à base d’huile et contiennent une protection contre les UV, ce qui protège leur aspect neuf.   3- Le sablage ne corrige pas tout J’ai l’habitude de dire à mes clients qu’un sablage ne change pas la nature d’un plancher. En le ponçant, on ne fait que l’exposer davantage en plus de le montrer tel qu’il est réellement. Le sablage a pour effet de faire ressortir le grain du bois, mais également ses imperfections qui peuvent être naturelles ou non. J’ai en mémoire le cas d’un plancher en bois d’érable rustique qui avait été teint en blanc ; le client voulait changer son apparence et le laisser, cette fois, au naturel. Dès le début du sablage, toutes les taches noirâtres présentes naturellement dans cette essence de bois sont apparues. Il a donc fallu teindre le bois pour rétablir un aspect plus uniforme. Par ailleurs, si les planches de bois francs ont été mal fixées au départ, il se peut qu’une fois le vieux vernis enlevé, des fissures et des blessures deviennent également plus apparentes. J’ajouterais que lorsqu’une résidence subit de grands écarts de température ou d’humidité, causés par exemple par le fonctionnement normal d’un foyer à bois, il est fort probable que le plancher conserve de larges espaces entre ses planches. Cela dit, un sablage fait dans les règles de l’art est l’étape incontournable pour redonner vie à un plancher et pour changer son look.   4- La finition d’un plancher demande du temps Chez Sélection Bois Francs, nous sommes de véritables perfectionnistes. Nous employons des techniques éprouvées, nous utilisons les meilleurs équipements Bona et nous appliquons des produits de haut de gamme dans chacun de nos projets. Toute la philosophie de l’entreprise, basée sur la passion, la patience, la minutie et la méthode, est en harmonie avec l’exigence première de notre travail : restaurer parfaitement un plancher ou un escalier en bois franc demande du temps. Certains individus diront : « Je comprends votre philosophie, mais je souhaite seulement obtenir un résultat acceptable, sans avoir à investir trop de temps ». À cette affirmation, je répondrai que poncer, teindre ou vernir un plancher doit toujours respecter des règles, des techniques établies, sans quoi le résultat final sera toujours décevant. J’illustre cette valeur par un exemple : mon équipe et moi travaillions dans une maison ancestrale. Nous y avions mis beaucoup d’efforts et de temps pour sabler et teindre de grands planchers en merisier, de même qu’un immense escalier le surplombant. Après le premier vernissage, le résultat était tout simplement magnifique et donnait un cachet incroyable à la résidence. Nous avions suivi minutieusement toutes les étapes et le travail était impeccable. En raison de certaines contraintes hors du contrôle de notre équipe, nous avons été obligés de  devancer l’application de la couche finale de vernis, malgré le fait que les conditions atmosphériques n’étaient pas optimales. Résultat : le vernis ne s’est pas étendu comme il le devait lors de son séchage et n’avait donc pas l’aspect parfaitement lisse que nous recherchons dans le cadre de notre métier. Nous avons cependant corrigé la situation durant les jours suivants en effectuant un polissage supplémentaire et en ajoutant une nouvelle couche de vernis. Investir dans un plancher de

19 avril 2018 / 0 Commentaire
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Sabler un plancher : dextérité, méthode et conditions ambiantes

Sablage de plancher

par Denis Linteau | Les machines et les appareils utilisés pour sabler les planchers de bois franc sont de plus en plus performants. Cependant, cela ne veut pas dire qu’un sablage se fait par lui-même. Les différentes ponceuses doivent être manœuvrées de la bonne façon, d’étape en étape, de passe en passe. Les artisans ont à prendre en considération la température et l’humidité ambiantes à l’intérieur de la maison ou du logement où ils travaillent.   Petites, moyennes et grosses sableuses Plusieurs modèles, quelques fabricants, des technologies différentes. L’équipement incontournable des sableurs, les ponceuses électriques, a nettement évolué depuis une vingtaine d’années. Par ailleurs, de nombreuses choses fascinantes peuvent être mentionnées à leur propos. Pour l’instant, je ne m’attarderai qu’à établir la distinction primaire permettant de mieux expliquer les techniques de sablage. Lorsque l’on débute les travaux de sablage sur un plancher, il est nécessaire d’utiliser en premier lieu une ponceuse principale ou « grosse sableuse ». C’est à l’aide de cette machine que l’on traite presque toute la surface à sabler. Notez que dans le jargon du métier de sableur, une « passe de sablage » sous-entend l’utilisation de ce type de sableuse. Lorsque l’on en arrive au ponçage de finition, on emploie une polisseuse, une machine un peu plus compacte possédant des disques d’abrasion. Finalement, pour poncer les endroits qui n’ont pas déjà été travaillés, soit le long des murs et dans les garde-robes, on se sert des bordureuses ou ponceuses de contour. Peut-être connaissez-vous aussi cette machine sous ses noms communs « petites sableuses » ou edgers.   Se déplacer adéquatement Même si elles sont performantes, telles que les ponceuses Bona utilisées exclusivement chez Sélection Bois Francs, les grosses sableuses ne se contrôlent pas d’elles-mêmes. Il faut impérativement les régler en fonction du type de sablage à effectuer. Lors de la première passe, il est nécessaire d’appliquer le poids ou la pression maximale sur le rouleau d’abrasion et donc sur le papier sablé utilisé. Pour ce qui est de la deuxième passe, la pression est plutôt réglée à intermédiaire et les passes subséquentes, à faible. Ces trois niveaux sont pré-calibrés par le fabricant lors de l’achat de l’équipement. D’ailleurs, plus le papier abrasif utilisé est fin, moins la sableuse se doit d’exercer une pression forte sur le plancher. Ces ponceuses ne se déplacent pas non plus toute seules ; ce sont les sableurs qui les font avancer en ligne droite sur le plancher. La vitesse de déplacement est celle du pas de marche. Si le bois n’est pas complètement à nu lors de la première passe, le sableur peut cependant avoir à marcher plus lentement. Pour un sablage optimal, il est crucial que le professionnel du sablage ne fasse jamais de sur-place ou d’accélération trop marquée. Les artisans doivent plutôt se mouvoir sur la surface à sabler d’une façon fluide, en maintenant une vitesse constante. Cette technique permet d’éviter la création de « vagues » prononcées sur le plancher. C’est seulement lors de l’étape de la finition que le sableur pourra adopter un pas plus rapide avec la polisseuse.   Pour bien poncer, il ne faut pas ménager ses pas La ponceuse principale effectue des dizaines, voire de centaines d’allers-retours d’un bout à l’autre du plancher de bois franc. Un espace de 6 à 8 po, appelé bordure, est toutefois laissé près des murs tout le tour de la pièce. Lorsqu’elle arrive au bout de la pièce, la sableuse est décalée latéralement avant de poursuivre son chemin dans l’autre sens. En début de sablage, la ponceuse traite le bois sur une surface de 7 à 8 po de largeur. Lors des passes subséquentes, cette bande est réduite peu à peu, pour être atteindre une surface d’environ 4 po. La raison est simple : le rouleau d’abrasion fixé à l’horizontal sous la ponceuse n’est pas droit, mais plutôt incliné d’un degré. Ainsi, la pression exercée sur le rouleau n’est pas la même partout et seule une section de ce dernier agit pleinement. Bien que l’outil soit conçu ainsi, il exige du sableur une grande dextérité comme il doit chevaucher (overlapping) la bande de sablage précédemment réalisée. Ce sont donc l’expertise et l’œil de l’opérateur qui font de cette opération mécanisée un art.   Les ponceuses de contour Les ponceuses de contour sont de petites machines qu’on peut manier avec une grande précision. Elles sont plus légères et leur disque d’abrasion tourne plus rapidement. Ceci a un impact sur le numéro du papier sablé qu’on y fixe pour chaque passe. Normalement, l’abrasivité choisie est d’un niveau moindre que celle établie pour la ponceuse principale. Par exemple, s’il y a un papier 36 sur la grosse machine, il y aura du 50 sur les petites. La bande de sablage produite sera d’au plus 3 po de largeur. Tous les sableurs de nos équipes maîtrisent parfaitement la technique propre à l’utilisation d’une bordureuse et ce, depuis l’étape de la mise à nu du bois jusqu’à celle de la finition. Le mouvement donné à cet appareil ne doit pas être saccadé, car ces alternances provoquent des changements de pression sur l’appareil, ce qui peut marquer le bois. Face au mur, le sableur se doit d’être consistant dans sa gestuelle, en faisant des  » J  » couchés. Il se déplace latéralement vers sa droite à mesure que le ponçage s’effectue, en prenant soin de ne pas interrompre son mouvement lorsque cela est possible. S’il s’agit d’un plancher préverni ou très endommagé, le mouvement perpendiculaire au mur sera beaucoup plus ample. Par ailleurs, les petits espaces qui n’auront pas pu être atteints dans les coins par exemple, devront être faits à l’aide d’un grattoir à bois. Cette étape doit être réalisée en une seule fois après toutes les passes de ponçage. On termine par la suite avec un papier sablé très fin.   « Quel beau temps pour sabler ! » La température idéale à plus ou moins 3 degrés pour sabler un plancher de bois franc est 22°C. Quant au taux d’humidité dans la maison, il est considéré comme adéquat s’il n’excède pas 55 %.

23 mars 2018 / 0 Commentaire
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Sabler un plancher : les niveaux d’abrasion

Sablage de plancher

par Denis Linteau Si l’expérience du professionnel compte pour beaucoup lorsque vient le moment de restaurer un plancher de bois franc, le respect des procédures et des techniques de sablage est aussi fondamental. Sabler correctement un plancher implique par conséquence de savoir manier les appareils en plus de suivre les « règles » du sablage. Il faut également tenir compte de l’état et de la réaction du bois.   Cours d’abrasion 101 Dans le domaine du sablage professionnel des planchers de bois franc, les papiers abrasifs jouent un rôle essentiel. Ils permettent aux ponceuses de faire précisément le travail recherché d’une étape à l’autre. Il existe différents niveaux d’abrasivités qui sont représentés par des chiffres. Notez que plus le chiffre est petit, plus le papier est mordant et que les papiers 120 et 150 ne sont employés qu’à l’étape du polissage. Chez Sélection Bois Francs, nous utilisons toute la gamme des « papiers sablés » spécifiques au ponçage des planchers : 16, 24, 36, 40, 50, 60, 80, 100, 120 et 150. Chacune des passes de sablage détient un niveau d’abrasion particulier. Les sableurs commencent par un grain suffisamment agressif et, plus ils avancent dans leur travail, moins les papiers utilisés sont rugueux. La réaction du bois est observée lors de chaque passe. Un bois très dur ou endommagé demande une forte abrasion dès la première passe en début de sablage. De cette façon, lorsque l’on rencontre ce type de plancher, il y aura au total un plus grand nombre de passes à effectuer ainsi que davantage de niveaux d’abrasion à respecter.   Des règles et des tests Prenons un cas simple : un plancher traditionnel en érable ou en merisier. Normalement, un papier 50 est suffisant pour mettre le bois à nu lors d’une première passe. La deuxième passe se fait avec un papier 60, la troisième avec une abrasivité de 80, la quatrième avec un papier 100. Ensuite, la polisseuse prend le relais avec un numéro 120. Or, ce patron de sablage peut avoir plusieurs variations. Par exemple, s’il y a eu plusieurs couches de vernis (uréthane) appliquées sur le bois, il se peut que la première passe doive se faire à l’aide d’un papier 36. Au contraire, si le vernis est à base d’oxyde d’aluminium (planchers prévernis), il faudra automatiquement utiliser un papier 24. Et s’il y a de la colle présente sur le plancher, il faut opter pour un premier sablage très râpant, lequel se fait à l’aide d’un papier abrasif 16. Dans ces trois dernières situations, évidemment, davantage de passes sont à faire. En tant qu’artisan certifié Bona, je ne prends jamais de risques quand une surface à sabler semble problématique. Bien que les taches profondes et les traces de colle soient à nettoyer impérativement, il est tout aussi très important de ne pas abimer profondément le bois. C’est pourquoi j’ai l’habitude d’effectuer quelques tests avant de débuter mon travail. Je prends un papier sablé usagé, d’une rugosité 36 par exemple, et je regarde ce que ça donne au ponçage. Si c’est insuffisant, j’opte pour un 24 ou un 16 si nécessaire. Je crois qu’il vaut toujours mieux ne pas y aller d’une abrasivité extrême s’il est possible de faire autrement. Une fois le bon niveau d’abrasion trouvé, le processus de sablage peut commencer.   Les ponçages d’exception Les artisans de Sélection Bois Francs ont l’expertise requise, peu importe le plancher à sabler. Ils ne vont ni trop vite ni « trop loin » au sablage. Quand on adoucit un bois précédemment mis à nu, il est fondamental de s’exécuter très progressivement, surtout dans le cas des planchers de bois exotique (kempas, ipé, etc.). La raison est simple : ces bois très durs ont tendance à marquer lorsque l’abrasion est trop agressive. De surcroît, les erreurs de sablage sont beaucoup plus difficiles à corriger par la suite. Pour ce qui a trait aux bois moins durs tel que le chêne, on peut se permettre de sauter un niveau d’abrasion (de 50 à 80). Dans le cas des bois mous comme le pin ou le mélèze, l’adoucissement se fait assez rapidement (de 60 à 100) dans des conditions idéales de sablage.   La bonne finition 100 % des sablages réalisés par nos équipes se terminent par un polissage. Il s’agit du dernier ponçage de finition. Celui-ci n’est pas fait avec la sableuse principale, mais plutôt avec une polisseuse munie d’un papier abrasif 120. La dureté du bois n’a pas d’impact sur l’abrasion sélectionnée à cette étape. La différence majeure réside dans la vitesse à laquelle il est possible d’arriver à la phase du polissage. Dans le cas du bois mou, c’est plus rapide, soit après deux ou trois passes. Autre nuance importante à mentionner : il ne faut pas chercher à polir trop finement le bois. Pourquoi ? Simplement parce que la première couche de produit protecteur appliquée par la suite doit pouvoir mordre à la surface. Si le grain du bois a trop été affiné, s’il est trop doux, ce protecteur ne pénétrera pas et il sera impossible d’obtenir l’effet recherché. C’est pourquoi le niveau d’abrasion le plus fin est rarement nécessaire. On utilise un papier sablé 150 qu’au besoin, presque toujours sur des planchers de bois exotique. Le sableur suit alors une procédure particulière.

16 mars 2018 / 0 Commentaire
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Sabler un plancher : des techniques d’experts

Sablage de plancher

par Denis Linteau Redonner vie à un plancher de bois franc est un art. Une étape cruciale de ce travail de patience est l’abrasion contrôlée, ce qu’on appelle communément le « sablage ». Un sablage parfait ne s’obtient pas seulement avec du savoir-faire, de la dextérité, un excellent équipement et une passion pour le bois. Il y a beaucoup à dire sur la façon de sabler un plancher. Gros plan sur les techniques employées chez Sélection Bois Francs par nos artisans certifiés Bona.   Clarifier les termes et user de souplesse C’est probablement parce que l’on continue d’utiliser le terme « papier sablé » que l’expression « sabler un plancher » est si ancrée au Québec. Il faut dire que dans mon domaine, le terme « sablage » est également employé pour désigner l’action d’enlever par abrasion une petite quantité de matière à la surface d’un plancher. Techniquement, je le sais très bien, c’est plutôt de ponçage qu’il s’agit. Je vais néanmoins « user » de souplesse et recourir indifféremment aux deux termes dans mes articles (ponçage et sablage). Il faut savoir par contre, qu’il est réellement possible de sabler une surface en bois. Cette expression fait référence au procédé de projection d’air et de sable dans le but de donner un aspect usé au bois. Chez Sélection Bois Francs, nous ne nous servons cependant pas d’une telle pratique pour revitaliser les planchers de bois franc.   Une inspection préparatoire Ce n’est qu’après avoir vérifié et complété les préparatifs faits par le client que mes équipes se mettent au travail. En premier lieu, celles-ci installent le matériel de sablage requis pour effectuer les travaux. Nous utilisons, vu leur très grande efficacité, les systèmes DCS de Bona permettant une captation intégrale de la poussière Avant le démarrage de la ponceuse principale et des bordureuses, une inspection visuelle du plancher est importante afin de valider et de compiler l’information reçue préalablement. Par exemple, s’agit-il réellement d’un plancher traditionnel, de planches de bois massif, de bois très dur, d’un plancher préverni, d’un plancher d’ingénierie ou d’un revêtement sablé plusieurs fois ?   Le sens du travail bien fait Lorsque nous arrivons chez un client pour y trouver un plancher d’une certaine époque, nous savons que nous devrons ajuster quelque peu le processus de ponçage. Effectivement, les planches sont non seulement plus étroites et faites de bois massif, elles ont presque toujours été sablées après avoir été fixées au sol. Dans ces cas, il n’est pas rare de voir de fines ondulations à la surface du bois puisqu’auparavant, les ponceuses étaient beaucoup moins précises qu’aujourd’hui. Il est donc primordial de faire disparaître ces défauts avant de poursuivre le travail. Cela signifie obligatoirement de faire progresser la ponceuse en angle sur le plancher. Ainsi, le biais est souvent de 15° par rapport à l’orientation de la première passe du sablage d’origine. Il peut même aller jusqu’à 45° si le plancher est très endommagé. Lorsque l’on sable pour la première fois un plancher plus récent étant préverni en usine, les planches devront également être poncées en diagonale (lors de la passe initiale seulement). Un plancher préverni ayant été sablé par un spécialiste peut par contre, être poncé dans le sens de ses planches. On me demande souvent si un plancher d’ingénierie peut être poncé. La réponse est oui, mais seulement une fois en raison de la fine épaisseur de son placage de bois franc.   Le sablage : un procédé évolutif Teinture, huile, anciens vernis, uréthane, vernis à base d’oxyde d’aluminium, résidus de colle, taches, tout ce qui se trouve à la surface du plancher doit avoir été enlevé par les sableuses lors d’un premier passage, peu importe l’essence ou la dureté du bois. Il s’agit de l’étape de mise à nu du bois. Même si cette passe n’est que la toute première, l’expérience de l’opérateur et les règles du ponçage professionnel y sont fondamentales. La raison associée à l’importance de cette étape est simple : l’ordre et la nature des ponçages suivants en découlent. Vous aurez deviné que sabler un plancher ne se fait pas en un seul coup. On doit repasser les machines plusieurs fois. En fait, pour être de qualité, un sablage doit être évolutif et parfaitement contrôlé. Ainsi, selon la réaction du bois, l’état du grain ou le niveau de lissage obtenu, les experts recommencent généralement de trois à cinq fois l’opération. Ceci dit, chaque plancher est unique, notamment en raison de son vécu ou encore selon le type d’essence de bois qui le compose. Un plancher de bois exotique en kempas par exemple, demande au moins quatre passes pour être parfait, tandis qu’un plancher extrêmement dur et endommagé peut exiger qu’on le sable jusqu’à six fois.   L’échelle abrasive Réalisée avec une sableuse, des ponceuses de contour et une polisseuse, chacune des passes diffère essentiellement l’une de l’autre par l’intensité de l’usure abrasive employée. Un autre principe incontournable du sablage réside dans le niveau d’abrasion d’un passe qui succède une autre. Chaque nouvelle passe doit être moins agressive que celle qui l’a précédée. Pour réaliser cette rétrogression abrasive, les experts munissent leurs outils électriques de toiles rugueuses — on revient à nos fameux papiers sablés — dont le niveau d’abrasion n’est pas le même de fois en fois. Ces papiers sablés spécifiques possèdent des numéros identifiant leur abrasivité. Plus le numéro est élevé, plus le papier est doux et moins il a de mordant. Dans l’industrie du sablage de plancher, il y a dix niveaux ou grades possibles, échelonnés de 16 à 150. Chez Sélection Bois Francs, de la mise à nu du bois jusqu’au polissage, les passes de sablage ne sont ni escamotées ni superflues. Quand on « ramène » un plancher, on le fait efficacement et parfaitement.

15 mars 2018 / 0 Commentaire
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Bois et dureté; ce qu’il faut savoir concernant votre plancher

Bois québécois,  Finition de plancher

par Denis Linteau Quand on parle de bois franc, c’est généralement perçu de manière positive. Les gens se rappellent un beau plancher en bois de chêne, des meubles en cerisier brésilien ou encore un patio en acajou, par exemple. D’ailleurs, une idée très répandue est que la dureté d’un bois en fait sa valeur, sa qualité, spécialement en ce qui concerne les planchers des résidences. Est-ce totalement exact ?   La dureté des différents types d’essences de bois Les arbres sont des plantes ligneuses se présentant sous de nombreuses espèces, soit plus de 60 000 ! Une fois que l’arbre est coupé et transformé, on utilise plutôt le terme « essence de bois » pour le définir. Parmi les plus connues, on retrouve les essences d’érable, de chêne, de merisier et de frêne. Les arbres se divisent en deux grandes familles : les feuillus et les résineux, tels que le sapin et l’épinette. Les premiers donnent des « bois durs », les seconds, des « bois mous ». Comme dans toute chose, il existe des exceptions à cette règle générale. Par exemple, le balsa est un arbre à feuilles dont le bois est léger et mou, alors que l’if, un conifère, est relativement dur. Les autres éléments qui ont aussi un impact sur la dureté du bois d’un arbre sont la densité de ses fibres, son type et son orientation. Le climat dans lequel il a poussé et le niveau de croissance atteint par l’arbre avant qu’il soit coupé font également une différence sur sa dureté.   Le bon bois, au bon endroit Le fait qu’un type de bois soit dur ou même extrêmement dur, comme les bois exotiques, ne signifie pas qu’il est impérativement le choix le plus approprié pour un projet. Au Canada, le bois d’œuvre (madriers, poutres, etc.) utilisé en construction domiciliaire provient en grande majorité d’arbres résineux tel que le pin, l’épinette ou le thuya. Ça démontre que les surfaces porteuses comme les solives ou les contre-plaqués, peuvent très bien être faite de bois mou. Ce sont plutôt les revêtements de sol qui peuvent gagner à être plus résistants aux chocs et donc plus dures. D’où la popularité des planchers de bois franc. Il va sans dire que l’aspect esthétique et chaleureux de ces planchers explique aussi leur grande popularité !   La différence entre le bois massif et le bois d’ingénierie Si vous ne le saviez pas déjà, les termes « bois dur » et « bois franc » sont deux synonymes. Traditionnellement, lorsque l’on faisait poser du plancher, le revêtement du sol était automatiquement composé de bois dur et massif. Ces planchers étaient très résistants puisqu’ils étaient faits de planches constituées d’une seule pièce de bois franc. Aujourd’hui, la grande majorité des planchers installés dans une résidence sont constitués d’éléments fabriqués en usine. Ceux-ci sont définis comme étant prévernis ou encore préhuilés. Bien que le bois d’ingénierie, également appelé contrecollé, est plus répandu sur le marché, il est encore possible de se procurer un plancher de bois massif. Le bois contrecollé est un placage de bois dur d’une épaisseur variant entre 0.6 et 4.5 millimètres sur une base en contre-plaqué, en bois plus mou ou en HDF. . On retrouve aussi les planchers laminés et les planchers flottants qui, pour leur part, ne peuvent pas être sablés.   L’échelle de dureté du bois Si la densité, la masse ou le grain d’un bois peuvent donner une indication de sa dureté, rien ne vaut une méthode standardisée pour faire des comparatifs précis entre les différentes essences. À cet égard, l’Autrichien Gabriel Janka a été le premier à créer en 1906 une échelle de dureté basée sur une procédure reproductible. Son test, modifié et normalisé par la suite par ASTM, repose essentiellement sur la résistance à l’enfoncement. En somme, il nécessite que le morceau de bois à analyser soit placé dans un cylindre muni d’un pilon qui exercera une forte pression sur une bille d’acier. Cette bille doit avoir un diamètre de 11.284 mm, soit 0.444 po. C’est lorsqu’elle sera enfoncée précisément de moitié dans le bois qu’une lecture est faite sur l’appareil. Forcément, plus un bois est dur, plus il est nécessaire de déployer une grande force pour faire pénétrer la bille. Aux États-Unis, l’unité de mesure de dureté du bois est encore aujourd’hui la livre-force (lbf). L’échelle Janka s’étend de 0 à 4000, 0 lbf représentant une dureté nulle et 4000 lbf une dureté extrême. . Pour illustration, l’ipé figure parmi les bois exotiques les plus résistants et enregistre une dureté de 3684 lbf sur l’échelle Janka, alors que le balsa se classe au dernier rang à 100 lbf de dureté. Notez qu’il existe d’autres échelles de dureté du bois employées à travers le monde, l’indice Chalais-Meudon notamment.   Essences de bois, dureté et planchers C’est logique de penser que plus un bois est dur, plus il est résistant aux chocs, aux éraflures et aux entailles. D’ailleurs, strictement à cet égard, je préfère l’acajou au mélèze ou au pin blanc. Lors d’un test en laboratoire, il n’y a aucun doute que les essences de bois qui affichent une dureté très élevée sont résistantes. Or, lorsque l’on sélectionne une essence de bois pour le plancher d’une résidence, d’autres variables entrent en jeu et il est important d’en tenir compte. Entre autres, des éléments tels les saletés, l’humidité et la température varient dans un environnement non contrôlé comme celui d’une maison et les essences n’y réagissent pas de la même façon. Le classement des bois (nus) selon leur dureté doit être relativisé, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement viser le meilleur score sur l’échelle de Janka lorsque l’on sélectionne une essence. Cela dit, les balises établies par l’échelle sont instructives. Pour les planchers, par exemple, il est acquis que la démarcation entre bois franc et bois mou se fait autour de 950 lbf. Pour certains experts, les duretés de référence seraient celles situées entre 1200 lbf et 1500 lbf. Pourquoi ? Parce que les bois qui se trouvent dans cette fenêtre de dureté, tels que le merisier ou

2 mars 2018 / 0 Commentaire
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Les préparatifs avant le sablage d’un plancher de bois franc

Sablage de plancher

par Denis Linteau Pour ce tout premier article de notre série 2018 d’informations et de conseils d’experts, j’ai choisi un sujet très pratico-pratique. Il s’agit d’un guide ciblant précisément comment il est possible de se préparer en prévision du sablage d’un plancher par des professionnels. En plus de faciliter la tâche à ces derniers, les préparatifs optimisent le chantier et assurent d’excellents résultats à tout coup.   Examiner son vieux plancher de bois franc Je saute ici l’étape la plus importante, soit celle de chercher un bon entrepreneur, pour passer directement à celle de l’inspection. Examiner soi-même l’endroit où les travaux auront lieu est avantageux et nécessaire. Et pour y voir vraiment clair, un bon nettoyage du plancher est d’abord de rigueur. Évidemment, s’il y a du tapis ou un autre revêtement au sol, il faudra l’enlever au préalable et bien dégager la surface à traiter. Vous devriez également noter les détails qui semblent anormaux pour par la suite, mieux informer les artisans qui auront à réaliser le projet.   Colle, clous et agrafes Grâce à une bonne inspection, les travaux préparatoires se feront plus méthodiquement. Il est important de jeter un œil au plancher dans le but de repérer les imperfections. Par exemple, s’il y a des résidus de colle à la surface du plancher, il sera possible de mieux en voir l’importance et tenter de les enlever à l’aide d’un grattoir ou d’un solvant. Attention toutefois de ne pas altérer le bois en profondeur ! L’idéal est d’identifier les endroits où il reste de la colle puisqu’une procédure spécifique lors du ponçage du plancher permettra de la déloger. Par ailleurs, beaucoup d’agrafes demeurent souvent piquées dans le plancher après avoir détaché un tapis : vous devriez particulièrement vérifier le long des murs. Pour les en retirer, je conseille l’utilisation de pinces universelles dans un mouvement de torsion effectué lentement pour minimiser les dégâts. Quant aux clous, il faudra également les enlever. Par compte, si cela s’avère impossible, la solution est de faire entrer les têtes de clous dans le bois d’au moins 2 millimètres. Un enfonce-clou, communément appelé punch, et un marteau feront l’affaire. Finalement, souvenez-vous que toute vis devra impérativement être extraite.   Des taches et des réparations possibles Dans tout travail de préparation d’un plancher en vue de son sablage, il arrive de se buter à des taches tenaces. Ces taches peuvent être causées par le feu, par des résidus de détergents, par la présence d’excréments d’animaux, d’eau ou encore d’huile. En raison de leur âge et de leur profondeur, certaines d’entre elles risquent de ne pas être totalement effacées lors du sablage du plancher. Dans certaines situations, les produits de nettoyage destinés au grand public n’ont pas d’effet miracle sur ces marques indésirables. Si le nettoyage du plancher s’avère infructueux, il est avisé de demander conseil à un professionnel et d’envisager de remplacer les éléments atteints. Une bonne inspection permet aussi de détecter les endroits où le bois est fissuré et où il a « mal travaillé ». Les altercations les plus souvent rencontrées sont les gonflements et des déformations. Dans ces deux cas, le remplacement de certaines portions du plancher est souvent nécessaire. Gardez en tête que ce type de réparation représente des coûts additionnels et qui vous faudra prévoir un budget en conséquence. Toutefois, il faut savoir que les espaces entre les pièces de bois varient tout au long de l’année en fonction du taux d’humidité et de la température. Ainsi, des fentes plus larges durant certaines périodes ne signifient pas nécessairement qu’il y a un problème. De plus, leur colmatage avec un mastic n’est pas une solution miracle puisqu’elle entraine parfois des fendillements.   Choses à faire avant l’arrivée des professionnels Bien sûr, tout le monde n’est pas bricoleur. Et je n’exige pas de mes clients qu’ils exécutent obligatoirement tous les petits travaux préalables à la remise à neuf de leur plancher. Par exemple, il peut être difficile de préparer les plinthes électriques. C’est pourquoi nos artisans certifiés Bona sont en mesure de s’en occuper en les surélevant d’environ 5 centimètres (2 po). Si elles n’ont pas à être remplacées, repeintes ou vernies, les moulures de finition (quart de rond) peuvent rester en place. Les ponceuses de pourtour Bona que nous utilisons sont très précises. Cela dit, il est nécessaire pour les gens de vérifier et de faire un certain nombre de choses avant l’arrivée de l’équipe chargée de remettre à neuf les planchers de bois franc. Voici les plus importantes : Tout le mobilier (meubles, luminaires, bibliothèques, tableaux, miroirs, etc.) doit avoir été déplacé dans une pièce de la maison où il n’y aura pas de travaux à effectuer. Les portes et les rideaux doivent, eux aussi, avoir été enlevés. Dans le cas d’un sablage sans poussière, les draperies peuvent être simplement retroussées et fixées correctement aux tringles et rails. Les garde-robes doivent être débarrassées de leur contenu. Il faut prévoir une place de stationnement disponible pour une camionnette à proximité; l’équipe de travail doit pouvoir facilement entrer son équipement dans la maison et ce, même en l’absence des propriétaires. Une prise électrique de 220 volts est notamment requise pour le branchement de l’outillage spécialisé; habituellement, on utilise celle de la cuisinière électrique ou de la sécheuse. Il faut donc libérer l’accès à celle-ci. Si toute la pièce est en rénovation, il est préférable de s’assurer que les travaux soient terminés au moins deux jours avant le sablage. Pour ce qui a trait à la peinture, il y a certaines distinctions : s’il s’agit d’un sablage sans poussière, il n’y a aucun risque à peinturer les murs avant les travaux. S’il s’agit d’un sablage conventionnel, il est préférable d’appliquer la couche finale au moins une semaine après les travaux. Finalement, si le plancher doit être teint, il faudra prévoir des retouches sur les moulures. Il est nécessaire de contrôler préalablement les conditions de l’air ambiant dans toute la maison. Il faut viser une température stable de 22 °C (± 3 degrés) et une humidité relative située entre 40 % et

20 février 2018 / 0 Commentaire
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Ponçage des planchers de bois franc – Le système sans poussière existe-t-il vraiment ?

Sablage de plancher
par Denis Linteau   La grande question Beaucoup de personnes me l’ont demandé. À peu près tous mes clients m’ont posé la question. Plusieurs propriétaires en ont entendu parler ; d’autres ont été floués. Alors qu’en est-il ? Les systèmes de sablage « zéro poussière » : mythe ou réalité ?   Tourner les coins ronds Il y a une vingtaine d’années, la remise à neuf d’un plancher de bois franc était encore synonyme de méchant aria. Beaucoup de bruit, des odeurs fortes, l’obligation d’aérer et de quitter temporairement les lieux… sans compter de la poussière partout. Au début des années 2000, des entreprises ont proposé des services de sablage dits « sans poussière » pour le secteur résidentiel. Effectivement, il y avait une nette amélioration. On se servait de dépoussiéreurs d’atelier, les ponceuses étaient reliées par boyaux à de gros sacs de filtration, etc. Ceci dit, ces systèmes d’aspiration plus ou moins bricolés ne captaient que 60 ou 70 % des particules émises lors du ponçage du bois. On était loin du score parfait.   La grosse difficulté : les poussières fines Le sablage commercial d’un plancher de bois franc produit deux types de résidus : la poussière statique et la poussière volatile. La première, constituée de particules de bois plus lourdes, tombe au sol et peut être facilement aspirée. La seconde très légère, demeure longtemps en suspension dans l’air. Sous l’effet des systèmes de chauffage à air forcé, mais aussi simplement à cause des différences de température dans la maison, cette poussière fine voyage d’une pièce à l’autre, d’un étage à l’autre. Générées aux étapes de finition du ponçage, ces particules sont très difficiles à capter. De nos jours, la technologie standard permet d’éviter qu’un pourcentage appréciable de la poussière volatile ne se retrouve dans votre intérieur après sablage (80-85 %). Mais, vous en conviendrez, ce n’est pas encore 100 %.   Bona : l’option vraiment efficace Mondialement connu pour ses produits pour le bois (ponceuses, vernis, teintures, etc.), le fabricant Bona a mis fin aux approximations il y a une dizaine d’années en offrant une technologie très efficace. En effet, son système DCS, décliné en plusieurs modèles, assure la captation des particules fines, notamment en raison de l’utilisation de filtres HEPA. Cette technologie (High Efficiency Particulate Air) retient en un passage 99,8 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 micron. Sélection Bois Francs a été parmi les premiers au Canada à valider le système sans poussière de Bona. En 2005, nous utilisions tous les équipements et produits de l’entreprise suédoise, et nos équipes ont toutes été formées spécifiquement. Nous possédons la Certification Artisans Bona depuis plusieurs années.   Un peu plus cher, mais plus que du bonbon Je ne travaille pas pour Bona. S’il y avait des technologies équivalentes sur le marché, je les essaierais volontiers. Bona est la seule et unique entreprise qui offre des systèmes de sablage de planchers en bois franc approuvés sans poussière. Tous mes concurrents sont d’accord avec moi là-dessus. Pour atteindre une captation parfaite, il faut toutefois adopter la philosophie Bona. Celle-ci est axée sur la minutie, la rigueur et la propreté, et demande de ne pas « forcer le sablage ». Les ponçages standards sont un peu plus rapides, mais ils laissent obligatoirement de la poussière. Avec la technologie et la procédure Bona sans poussière, il n’a plus de particules résiduelles, ni dans l’air ni au sol. C’est prouvé, c’est réel ! L’excellence existe Aujourd’hui, les gens sont mieux informés et plus exigeants. Ils veulent de la qualité quand vient le temps de rénover, de remettre à neuf les planchers de leur résidence. Le service offert par Sélection Bois Francs répond à ce besoin. Conjuguée à celle de Bona, notre expertise vous garantit des finis supérieurs et la disparition… de vos tracas.   Au plaisir de vous conseiller.
30 mars 2017 / 0 Commentaire
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