Sélection Bois-Francs

Voir autrement votre escalier en bois

par Denis Linteau |

On la tient plus ou moins fermement quand on veut sécuriser sa montée ou sa descente dans un escalier.

Au Québec, on utilise plutôt le mot rampe. Quoi qu’il en soit, la main courante doit arriver à une hauteur minimale de 36 po au-dessus de chaque nez de marche.

Une rampe est obligatoire dès qu’un escalier compte trois contremarches ; si sa largeur excède 43 po, alors il faut une rampe de chaque côté de l’escalier.

Si ce dernier se situe entre deux murs (escalier encloisonné), la main courante est vissée au mur. Finalement, l’espace entre le mur et la main courante est habituellement de 1 ⅝ po.

 

Harmoniser tous les éléments en bois

Le bois franc est toujours en vogue quand il s’agit d’escalier. Si, dans les designs modernes, des éléments peuvent être aujourd’hui métalliques ou en verre, il arrive encore souvent que les marches de l’escalier soient faites de frêne, de chêne, d’érable ou d’hêtre.

Les marches sont en bois massif ou issues d’un collage de lamelles de bois sur lequel est plaquée une feuille de bois franc. Cette option est la plus sensée quand il s’agit de bois exotique, le jatoba par exemple.

Tous les composants en bois et apparents d’un escalier se sablent, se teignent, se vernissent ou s’huilent. Lors d’une remise à neuf, l’important est de faire en sorte que les planchers, l’escalier et le garde-corps forment un tout homogène en termes de couleurs, de fini et d’éclat.

Pour ce faire, il faut parfois créer une teinture, parfois polir ou revitaliser des éléments (quand la main courante est oxydée par exemple) et parfois sabler en profondeur les éléments notamment lorsque les marches sont usées ou égratignées.

Le dernier élément à considérer est évidemment l’agencement de l’escalier et du parquet, qui est un art en soit. Les artisans certifiés Bona de Sélection Bois Francs visent toujours une harmonisation parfaite à ce chapitre.